PONT-SAINT-ESPRIT Après le braquage du loto, le maire prend des mesures
Une cellule de crise s’est tenue en mairie de Pont-Saint-Esprit en début d’après-midi suite au braquage du loto de l’association des parents d’élèves de l’école Françoise-Dolto hier soir à la salle des fêtes du centre Pépin.
« A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles », explique le maire Roger Castillon, évoquant « un fait odieux sans précédent » dans sa commune.
Les accès du centre Pépin fermés, une cellule d’écoute mise en place
Ainsi, l’édile a annoncé avoir décidé « qu’à partir de maintenant (samedi après-midi, ndlr) nous fermons tous les accès au centre Pépin, y compris l’entrée du cinéma (l’accès rue de la Caserne, ndlr) en laissant ouverte uniquement l’entrée principale, et ce jusqu’à nouvel ordre. »
Par ailleurs, le maire a également décidé « une présence à tous les événements de policiers municipaux et de gendarmes. » En ce qui concerne les victimes, « dès lundi matin une cellule d’écoute menée par des experts de l’Éducation Nationale sera mise en place dans les deux écoles concernées (l’école maternelle Françoise-Dolto et l’école primaire Marcel-Pagnol, ndlr) et parallèlement, ici en mairie, nous aurons si nécessaire une cellule psychologique du SAMU qui sera susceptible de se déplacer dans les établissements concernés. »
« Personne ne bouge ! »
Il faut dire que parmi les 200 personnes présentes, il y avait des enfants lors du braquage commis par un homme cagoulé et armé d’un fusil à pompe à canon scié, reparti avec la caisse en criant « personne ne bouge ! » quelques poignées de secondes après avoir fait irruption dans la salle des fêtes. Un « moment de panique avec des pleurs d’enfants », dixit Roger Castillon, a suivi les faits avec notamment le déclenchement de l’alarme incendie du bâtiment. Une alarme accompagnée d’une coupure de la lumière « qui a dû contribuer à l’affolement », précise le premier magistrat.
Par ailleurs, Roger Castillon a ajouté que « lors du prochain conseil municipal nous allouerons une subvention exceptionnelle à l’association des parents d’élèves de l’école Françoise-Dolto pour compenser la perte qu’ils viennent de subir. » Le maire a indiqué que le préjudice était « d’environ 2 200 euros », contre 1 500 euros initialement précisés.
Thierry ALLARD