Publié il y a 2 h - Mise à jour le 07.04.2025 - Corentin Dimanche - 2 min  - vu 180 fois

SAINT-MARTIN-DE-VALGALGUES Trans Cévennes Express en liquidation judiciaire, 20 employés sur le carreau

La devanture de Trans Cévennes Express

La devanture de Trans Cévennes Express

- CD

Les employés de la société Trans Cévennes Express ont été prévenus par WhatsApp hier, dimanche, à 21h de la liquidation de l’entreprise. Dettes, livraisons de marchandises et salaires n’ont pas encore été honorés par la direction.

Un simple message WhatsApp pour envoyer une société en liquidation judiciaire et une vingtaine d’employés dans le flou total. Les employés de la société Trans Cévennes Express, transportant des marchandises à travers le Gard, dont des zones qu’ils sont les seuls à couvrir comme Le Vigan, ont reçu hier soir un message WhatsApp leur indiquant la liquidation de la société et la cessation d’activités avec effet immédiat une fois le Tribunal de Commerce prévenu dans la journée.

L'entrepôt de Trans Cévennes Express plein de marchandises censées être livrées.
L'entrepôt de Trans Cévennes Express plein de marchandises censées être livrées. • CD

En cause, 500.000€ de dettes, dont 160.000€ de salaires non payés sur deux mois, soit 80.000€ par mois. 30.000 euros sont aussi dus au propriétaire du local, qui a donc bloqué les marchandises et camions.

"On nous a fait miroiter une reprise de l’activité pour rien"

« C’est une erreur volontaire et planifiée. On voyait les huissiers tous les jours », lancent les employés, venus aujourd’hui, lundi 7 avril, au siège de Saint-Martin-de-Valgalgues, pour défendre leurs intérêts et mettre la main sur les marchandises toujours stockées et ainsi faire pression sur la direction aux abonnés absents.

L'entrepôt de Trans Cévennes Express plein de marchandises censées être livrées.
L'entrepôt de Trans Cévennes Express plein de marchandises censées être livrées. • CD

L’entreprise créée il y a cinq ans, qui compte aussi une antenne à Nîmes, avait été rachetée il y a un mois par une société de location de voitures pour un euro symbolique, les dettes s’élevant alors déjà à 300.000 euros. « On a fait notre travail jusqu'au bout pour maintenir la boite, dans des discussions plus que discutables. On nous a fait miroiter une reprise de l’activité pour rien. On est livrés à nous-mêmes », déplorent les employés.

L'entrepôt de Trans Cévennes Express plein de marchandises censées être livrées.
L'entrepôt de Trans Cévennes Express plein de marchandises censées être livrées. • CD

Les employés ont saisi l’avocate spécialisée M. Soulier à Alès, avec un rendez-vous prévu jeudi et ont reçu le soutien de Claude Cerpédès, maire de la commune. Le repreneur et l’ancien patron risquent du pénal et jusqu’à 15 ans de non-création d’entreprise.

Corentin Dimanche

Alès-Cévennes

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio