RÉTROSPECTIVE 2020 Mai : Les prémices du déconfinement, les festivités à l'arrêt et les plages dynamiques
La fin de l’année, c’est l’occasion de dresser le bilan des douze mois écoulés. Objectif Gard ne déroge pas à cette tradition en proposant une rétrospective quotidienne des grands événements de l’année 2020. Ce vendredi, zoom sur le mois de mai.
De ce cinquième mois de l'année, la date du lundi 11 mai est sans aucun doute la plus marquante. Confinés depuis la mi-mars, les Français ont été libérés (progressivement) de cette mesure sanitaire imposée par le Gouvernement pour freiner l'épidémie de coronavirus, tout en se soumettant à une flopée de restrictions. Dans le Gard, et tandis que nous constations un relâchement dans les rues de Nîmes quelques jours avant le déconfinement, l'ambiance était plutôt morne dans cette même ville à la date du 11 mai. Il faut dire que c'était un lundi et pluvieux qui plus est. Comme le déconfinement, c'est un retour progressif à la normale qui s'est opéré un peu partout dans le Gard jusqu'à atteindre un pic le 2 juin 2020, date à laquelle les restaurants et les bars ont pu rouvrir.
19H le live - ObjectifGard : (re)découvrez l'émission spéciale déconfinement du 11 mai
Des écoles ouvertes d'autres fermées
Les écoles étaient également autorisées à rouvrir dès le 11 mai pour les professeurs et le 12 mai pour les élèves. Une rentrée bien particulière en pleine crise sanitaire, accompagnée donc d'un protocole strict. En tout cas pour 85% des écoles gardoises qui ont suivi ce déconfinement. Rappelons en effet que les communes de Beaucaire, Bellegarde et Vallabrègues ont décidé de laisser les écoles fermées jusqu'à la rentrée de septembre considérant que les conditions n'étaient pas réunies pour accueillir en toute sécurité les élèves.
Des plages dynamiques ou presque
Lors de cette première phase de déconfinement, les Français ont découvert un nouveau concept : les plages dynamiques. Dès le jeudi 22 mai, près de 9,5 kilomètres de plages au Grau-du-Roi, la seule station balnéaire du département, étaient à nouveau accessibles pour un usage "dynamique". Il était ainsi autorisé de s'y promener, s'y baigner et pratiquer des sports individuels. Mais pas de s'allonger sur sa serviette pour bronzer sous peine d'une amende de 135 euros. Une règle pas toujours respectée comme on a pu le constater à l'Espiguette.
Les festivités à l'arrêt
Aux quatre coins du département, de nombreux comités des fêtes renonçaient dès le mois de mai et au vu d'une situation incertaine toujours liée au contexte sanitaire, aux festivités d'été. Et près d'un mois après la mairie de Nîmes qui prenait la décision "à contrecoeur" d'annuler la feria de Pentecôte, c'était au tour d'Alès d'en faire de même. "Est-ce qu'on peut prendre le risque de réunir 30 000 à 40 000 personnes ?" Le maire, Max Roustan avait répondu par la négative.
Vive inquiétude à Serre-Cavalier
Un cluster identifié. Le 5 mai dernier, Nicolas Best évoquait le cas du centre de gérontologie de Serre-Cavalier situé rue Pitot prolongée dans le quartier de la route d’Uzès à Nîmes. Le directeur général du centre hospitalier universitaire de Nîmes indiquait que le dernier bilan (à cette date du 5 mai) faisait état de 18 patients décédés du covid et 19 patients décédés avec une suspicion de covid. Par ailleurs, et c'est peut-être ce qui a provoqué une tension au sein de l'établissement, une cinquantaine de soignants mais aussi de patients testés positifs au coronavirus. Cliquez ici pour relire l'article d'ObjectifGard.
Odeur suspecte dans un salon de coiffure
La responsable du salon de coiffure et les clients ne pouvaient plus supporter l'odeur nauséabonde dans le commerce situé dans une petite commune près de Bagnols-sur-Cèze. Alertés, les gendarmes ont fait une macabre découverte dans l'appartement du dessus... Un corps en état de décomposition a été retrouvé dans le logement.