Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 30.11.2017 - philippe-gavillet-de-peney - 3 min  - vu 364 fois

USAM Deux de chute pour une Usam surclassée à Nantes...

Ce soir Nantes était trop fort pour Nîmes plombé par une entame désastreuse et jamais en mesure de faire jeu égal avec des Ligériens en pleine bourre
Ce soir, la Green Team avait sa tête des mauvais jour...(Photo : Usam)

Entre un Nantes (5e) qui n'avait plus le droit à l'erreur pour rempiler avec son destin européen et des Nîmois (2e) guidés par l'envie de devenir Vizir à la place du Vizir, les retrouvailles s'annonçaient chaudes. Mais c'est Nîmes qui a transpiré avant de prendre une belle claque face à une grosse armada...

Toujours invaincus à l'extérieur, les Gardois, avec dans leurs rangs l'ex-Nantais Nyateu particulièrement motivé, donnaient le coup d'envoi. Le couteau sous la gorge, des Nantais déterminés prenaient Nîmes à froid (3-1. 3e, puis 5-1. 5e) et s'offraient un premier break.

D'autant plus facilement que le gardien local Dumoulin mettait régulièrement les attaquants usamistes en échec. Le début de match catastrophique des Nîmois ne laissait rien augurer de bon. Habituellement infaillible au jet de 7 mètres, Vozab illustrait l'impuissance de la Green Team (7e).

La période de disette de 6 minutes des nîmois en attaque trouvait finalement un terme sur une attaque décidée de Prandi (2-7. 9e). Pas de quoi perturber outre mesure le rouleau compresseur des vice-champions de France qui poursuivait sa marche en avant sans trouver grand monde côté Gardois sur sa route pour ralentir son entreprise de destruction massive (9-3. 11e).

Nîmes reprenait -un peu- ses esprits et à un quart d'heure de la fin du premier acte se retrouvait tout content de n'être mené que de 4 buts (10-6. 15e). Privés des attaques rapides et des contre-attaques éclairs dont ils font habituellement leur miel, les Nîmois peinaient à trouver la faille pour se mettre en bonne position de shoot dans la nasse mise en place par les Violet .

Huit buts de retard à la pause !

Réglé comme du papier à musique, à un rythme de métronome, l'orchestre nantais délivrait une partition sans fausse note (15-8. 23e) tandis que du côté usamiste, entre deux pertes de balles (10 en première mi-temps !), on manquait trop de liant, de maîtrise technique et d'agressivité pour pouvoir donner de la voix. Moralité de ce cauchemar, à la pause, Nîmes accusait pas moins de huit buts de retard (18-10. 30e).

Avec un tel handicap à mi-parcours, inutile de dire que les affaires de la Green Team étaient mal engagées... Une chose était sûre, les Nîmois allaient devoir retrouver leur côté "gladiateurs" et la combativité qui va avec pour tenter de sauver ce qui pouvait l'être...

Ça s’engageait mal ! Dumoulin déployait ses grandes ailles pour mettre Gallego en échec (31e) et Vozab manquait le cadre sur un nouveau penalty (21-11. 33e) ! Irréprochable et toujours aussi généreux dans l'engagement et dans l'effort, malgré ses efforts Dupuy était un peu isolé et ne parvenait pas à entraîner les siens dans une révolte salutaire...

Mal protégé derrière une défense pas toujours concernée, Desbonnet se faisait allumer comme un pétard au 14 juillet et Nîmes se retrouvait à la ramasse comme jamais cette saison (23-14. 39e). Pour résumer, à ce moment du match, versant Nîmois, ça perd dur et ça...perdure !

Suty et l'Usam se sont lourdement inclinés à Nantes (Photo : Artu)

Tout juste lancé sur le parquet, George signait son entrée de façon magistrale mais le chemin était encore long ... (24-17. 44e). Son alter ego ailier Gérard prenait exemple sur son jeune partenaire (3/3 buts) et Nîmes reprenait des couleurs (26-20. 47e).

Desbonnet avait beau se multiplier, Nantes continuait son cavalier seul (30-22. 52e) et Nîmes son festival de balles perdues (14). Dans ces conditions, les cinq dernières minutes étaient dénuées du suspense cher au commissaire Bourel pour des Gardois essentiellement attachés à ne pas perdre la face et à terminer honorablement (31-12. 56e).

Plombés par leur entame désastreuse et surclassés par plus forts qu'eux ce soir, les protégés du président Tebib terminaient à moins 8 en dépit d'un dernier jet de 7 mètres réussi par Gérard (33-25). Fin de série pour les Gardois qui encaissaient leur deuxième défaite de la saison et perdaient leur invincibilité à l'extérieur. Une soirée à oublier très vite même si la Green Team conserve sa 2e place, ex-aequo avec le PSG, petit vainqueur de son voisin Massy... Pour autant, du côté du Gard, il n'y a pas le feu au lac !

Philippe GAVILLET de PENEY

philippe@objectifgard.com

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