Depuis six ans, l’enseignement de l’italien en Langues vivantes 2 n’est plus assuré au lycée Jean-Baptiste Dumas d’Alès. Des parents d’élèves se battent pour son retour.

Les jeunes Alésiens qui ont choisi, dès le collège, l’italien en LV2 se retrouvent dans l’embarras lorsqu’ils arrivent au lycée JBD. Pour continuer à apprendre cette langue, plusieurs possibilités se présentent : sortir de leur carte scolaire et rejoindre le lycée Jacques Prévert à Saint-Christol-lez-Alès, suivre des cours payants via le CNED, ou encore abandonner l’italien en classe de seconde après l’avoir pratiqué deux ou trois ans. « Cette situation est invraisemblable, relève Nathalie Ouzoulias, parent d’élève. Le CNED n’est pas adapté à l’enseignement d’une langue vivante. Et ce qui est abracadabrant, c’est qu’il revient aux familles de payer l’inscription qui s’élève à 275€ ! Au final, les élèves arrivent au Bac avec un déficit. »

Le 18 décembre, les parents d’élèves ont fait part de leur mécontentement lors d’un entretien à l’Inspection d’Académie. « On nous a dit qu’il était illégal d’imposer une inscription payante aux parents. Désormais, la prise en charge des cours par le CNED sera assurée par l’Éducation nationale », souligne Nathalie Ouzoulias. Mais l’autre bonne nouvelle, celle que les parents attendent depuis des années, c’est l’arrivée d’un professeur remplaçant pour assurer les cours d’italien. « Ce même prof ira sensibiliser les classes de 6^e à l’italien pour aboutir, au final, à la pérennisation de cette LV2 et à la création d’un poste définitif à JBD », explique Giovanni Di Francesco, un papa.

Toutefois, les parents restent sur leurs gardes car ces engagements n’ont pas encore été officialisés. « Le proviseur a reçu les attributions d’heures d’enseignement et l’italien ne figure pas… », s’inquiète Nathalie Ouzoulias. La décision finale devrait être connue en février.