Un programme qui lui permettra de viser, cette année encore, « au-delà du département, de la région et même de la France », souligne l’adjointe au maire d’Avignon Frédérique Corcoral. Il faut dire que les organisateurs annoncent « 400 exposants, dont une centaine de clubs », glisse Florent Bourges, avec un salon qui présente la particularité de toucher à tout, du moment qu’il y a un moteur dedans : les belles voitures évidemment, mais aussi les motos, les utilitaires, les véhicules militaires et même les bateaux.

Touche à tout aussi dans les différentes expositions : « il y en aura plusieurs, il n’y a pas qu’une seule thématique, avance Florent Bourges. Notre but est qu’il y en ait pour tous les goûts, des très vieux véhicules, le plus vieux date de 1900, à des véhicules de nos jours. » Avec une ligne directrice : « tous les ans, nous cherchons des pépites, parfois en prenant le contrepied de ce qui va être présenté ailleurs », affirme Camille Bourges, de Cam’s Organisation. Ainsi, alors que la Citroën DS, qui célèbre en 2025 ses 70 ans, est la star de la plupart des événements de ce type, à Motor Passion elle aura sa place, mais le dimanche, avec l’arrivée de 70 DS de toute la France. L’attraction côté Citroën sera plutôt du côté du stand réservé aux concept-cars de la marque aux chevrons, avec six prototypes de 1955 à 2016. « Quand le visiteur prend son billet, on veut l’étonner », commente Camille Bourges.

L’émerveiller aussi, avec comme plateau principal une exposition de modèles de la marque française disparue de longue date Delahaye. 130 ans après sa fondation à Tours par Émile Delahaye, Motor Passion rendra hommage à cette marque de véhicules d’exception au joli palmarès en course. « Nous aurons la crème de la crème », promet l’organisateur. Dans la même veine, le salon fera aussi une place à Bugatti, avec la star des années 1920, la « Brescia », devenue rarissime et dont pas moins de 40 versions seront exposées.

Citons également une exposition de motos Maserati, produites dans les années 1950 et largement tombées dans l’oubli, un plateau sur le Paris-Dakar en hommage à son fondateur Thierry Sabine, avec un diorama mettant en scène des véhicules d’époque, en présence du pilote moto avignonnais Max Bianucci, qui a participé aux deux dernières édition du rallye-raid. Une exposition consacrée aux motos des années 1970 sera également proposée, avec des raretés, et côté voitures un plateau de sportives avec deux défilés aux couleurs anglaises sera de la partie. Ceux qui aiment les beaux engins agricoles, les bateaux et les utilitaires et engins de chantier auront aussi droit à leur exposition. Des engins agricoles seront d’ailleurs mis en route dans la nouvelle zone d’animations, disposée entre les hall G et H.

Côté animations, outre les défilés de véhicules, les jeunes des Galapiats présenteront leurs propres engins, conçus et construits par leurs soins, des simulations de courses de dragsters seront proposées, Pascal Dragotto fera des cascades dans son Legend Car, et de nombreux véhicules radiocommandés seront de la partie. Des pilotes connus, comme Bruno Saby, seront aussi sur le salon. Et, c’est un passage obligé de ce type d’évènement, une grande bourse aux pièces détachées et aux véhicules de collection sera proposée tout au long du week-end.

De quoi permettre aux organisateurs de viser 35 000 visiteurs cette année. Pour mieux absorber le flux de voitures, qui cause habituellement de longs embouteillages à l’entrée de l’événement, les organisateurs ont annoncé avoir fait « un gros travail sur le panneautage » et revu les accès aux parkings.

Plus d’informations et programme complet ici.