BAGNOLS/CÈZE Jean-Yves Chapelet de retour en mairie trois semaines après son accident
Le maire de Bagnols Jean-Yves Chapelet, dans son bureau ce mardi matin
- Thierry Allard« Le sujet de cette conférence de presse, c’est juste de dire que je ne suis pas mort ! » : le maire de Bagnols Jean-Yves Chapelet avait donné rendez-vous à la presse ce mardi matin dans son bureau de l’hôtel de ville, un peu plus de trois semaines après son accident de vélo, et il a fait un trait d’humour pour commencer.
Un train d’humour, vraiment ? « Je sens qu’il faut que je parle car il y a des mauvais bruit qui courent », avance-t-il, allusion aux rumeurs sur son état de santé qui bruissent dans ce gros village qu’est Bagnols. Alors le maire a voulu faire savoir qu’il est bel et bien de retour depuis hier, « mais uniquement le matin, j’essaie de me remettre à jour », dit-il, sachant que vu ce qu’il a subi, « il ne faut pas forcer. »
Victime d’une grave chute de vélo le lundi 17 mars dans le quartier de l’Ancyse, le maire de Bagnols souffre « d’une fissure du rocher (un os du crâne, ndlr), j’ai encore mal à la tête tous les matins, j’ai une oreille qui ne fonctionne pas, et si je me lève rapidement, j’ai tendance à perdre l’équilibre, mais il paraît que c’est normal et que je dois être patient », précise-t-il, tout en reconnaissant que la patience n’est pas son fort.
Son accident, il n’en a « aucun souvenir, ni de toute la première semaine à l’hôpital », affirme-t-il. Jean-Yves Chapelet est donc incapable de donner les circonstances de sa chute, qui fait l’objet d’une enquête de police. Tout juste se dit-il convaincu qu’il s’agit d’un accident, et pas d’une agression quelconque.
Alors après avoir remercié les nombreuses personnes qui lui ont adressé des messages, « les pompiers, les passants qui sont intervenus (lors de sa chute, ndlr) et le personnel de l’hôpital », ainsi que l’équipe municipale et notamment le premier adjoint Maxime Couston, « qui ont assuré », le maire reprend donc du service et affirme qu’il présidera bien le conseil municipal de mercredi prochain. Mis à part ça, « tout a été calculé pour que le mois d’avril, je sois à peu près tranquille », avance-t-il, histoire de pouvoir tout de même récupérer.
Le reverra-t-on sur un vélo ? « Oui, il n’y a pas de souci », dit-il, tout en précisant qu’un accident de moto subi il y a de cela quelques années ne l’avait pas empêché de reprendre le guidon de son deux-roues. « Par contre, je mettrai le casque, poursuit il dans un sourire. Hier (lundi, ndlr) je suis allé voir les élèves de l’école Jules-Ferry pour leur permis vélo, ils m’ont bien fait la leçon sur le casque. »
