BEAUCAIRE La note salée de la crèche de la nativité
En décembre, Beaucaire était sous astreinte de 1 000 euros par jour en cas de non-respect de la décision. Depuis ce 13 janvier, le montant est largement revalorisé à 5 000 euros par jour.
En fin d'année, le tribunal administratif de Nîmes avait décidé de faire droit à la demande de la LDH (Ligue des droits de l’Homme). Et de suspendre la décision du maire de Beaucaire d’installer une crèche de la nativité au sein même de l’hôtel de ville.
Face au refus de la municipalité, le tribunal administratif de Nîmes condamne, ce lundi, la ville de Beaucaire à payer 15 200 euros à l'État et 3 800 euros à la Ligue des Droits de l'Homme.
En décembre, Beaucaire était sous astreinte de 1 000 euros par jour en cas de non-respect de la décision. Depuis ce 13 janvier, le montant est largement revalorisé à 5 000 euros par jour.
Alors que Nelson Chaudon avait décidé de laisser l'exposition jusqu'au début du mois de février, il va devoir peut-être réviser sa décision au risque de grever les finances de sa ville. En période de disette financière, tandis qu'une bonne partie des Beaucairois se serrent la ceinture, cette obstination à ne pas respecter la loi interroge de plus en plus.
Contactés, les proches du maire annoncent que ce dernier s'exprimera ce mardi.