Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 20.01.2014 - abdel-samari - 2 min  - vu 364 fois

COURANT SCÈNE Souad Massi et Rachid Taha ouvrent les "voix" de la Méditerranée à Vauvert

rachid-taha

Courant Scène, c'est l'histoire d'une association pas comme les autres qui est née un jour de 1998 du côté de Vauvert. Courant Scène, c'est l'histoire de Geneviève Sarguet et d'une poignée de bénévoles qui se lancent, chaque année, le défi de faire venir dans les communes de la Petite Camargue, des artistes de renom, de la scène française et internationale. Mais Courant Scène, c'est aussi du spectacle vivant et musical consacré aux grands noms comme Federico García Lorca ou encore Barbara. C'est aussi, le festival «Mère Méditerranée» qui faisait la part belle aux lieux, pays ou encore villes de la Méditerranée comme Marseille, Lorient, l'Italie...

Cette année comme les autres, l'association a mis sur pied une programmation culturelle hétéroclite de 11 à 12 concerts accompagnée d’actions éducatives scolaires à travers le dispositif «Parcours Artistique», mis en place par le conseil général. Point d'orgue de cette saison, cette fin de semaine, avec la venue de Souad Massi et Rachid Taha.

Chanteuse algérienne, Souad Massi mêle des styles aussi variés que le folk-rock, le chaâbi, la musique arabo-andalouse à des textes très personnels, souvent empreints de poésie et de nostalgie. Elle chante la plupart du temps en arabe algérien, parfois en français, et quelquefois en anglais et en langue berbère, employant souvent plusieurs langues dans la même chanson. Elle est à découvrir ce vendredi 24 janvier 2014 à 20h30 dans la Salle Bizet de Vauvert.

Sinbad et John Wayne, Rock’n Raï, Rockabilly et Chaabi, santiag et babouche, guitare et oud, Elvis Presley et Oum Kalsoum… C’est de ces mythes hybrides et fantasmés qu’est né Rachid Taha il y a 30 ans avec «Carte de Séjour». À Vauvert il nous présentera ce samedi 25 janvier 2014 à 20h30, son 9ème album à l’énergie démente et dépenaillée. C’est son disque le plus abouti. Rachid Taha, dans cette maturité affirmée, réitère son style unique de «derviche rocker». Il poursuit, avec lyrisme et détermination, sa mission d’artiste complet : distraire tout en éveillant les consciences. Cet enfant d’Oran si passionné à exprimer cette  soif jamais apaisée de liberté se pose en citoyen universel.

Comme un pied de nez à ce festival de la Méditerranée qui a pris fin, il y a quelques années, faute de financement municipal, les concerts de cette fin de semaine se veulent le fil indélébile qui nous lie chacun avec ses racines.

Abdel Samari

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