Après un hommage appuyé à l’endroit de Jean-Marc Pailhole, qui porte la scène arlésienne depuis trente ans, le DJ français ouvre son set par cinq titres qu’il affectionne particulièrement. Il demande au public lequel il a préféré.

Danse avec Guts

Cinq titres liés à des pays du monde entier, Bénin, Cap-Vert, Brésil, Cuba et sa chanteuse Rita Donte (Zunzun Baba)… « Ce morceau cubain m’a touché au plus profond », lance le DJ… et "Angleterre". Un échantillon parfaitement éclectique, issu de la panoplie musicale de l'artiste, à l'intersection des sons soul, funk, jazz, afro, latins et caribéens. Chez lui, la salsa et la cumbia et se mélangeant aux rythmes disco et house.

Ainsi, à 23 h pétantes, Guts, larguait les amarres direction le Brésil, les Caraïbes et l’Afrique, entre autres. Ce beatmaker exigeant connaît les différentes étapes de la création musicale : découper, pitcher, filtrer, découper puis jouer en public. Danser même…

Expérimental, Guts transforme absolument tout, même Le sud de Nino Ferrer. Expérimental, Guts en a, comme le dit son pseudo en français dans le texte. Il aurait pu s’appeler Big balls mais c’était pris par AC/DC. L’artiste met en lumière les artistes émergents, rassemble les spectateurs en faisant passer son identité au second plan.

Un véritable melting pot musical, du groupe de rap de Los Angeles, Jurassic 5 - Canto de Ossanha, au brésilien Bius – Joia, en passant par Magin Diaz - Rosa que linda , ou Asafo Beesuon Medley (Mr. Bongo 7" Edit) de C.K. Mann & His Carousel 7.

Alors qu’il pleuvait dehors ce samedi soir, il a fait chaud sous les tropiques, au son chill de Guts. Un événement électro à la hauteur de la programmation du cargo qui promet d’autres surprises cette année. Ici Cuba !