Bonjour à tous. Bienvenue sur le direct du conseil municipal du samedi 15 mars 2025 qui doit faire de Christophe Rivenq le nouveau maire d'Alès. 

Suivez avec nous, tout au long de la matinée, cette passation de pouvoir, en direct sur Objectif Gard. 

• 09h55 : Avant d'introduire ce conseil municipal, vous pouvez lire notre fait du jour sur le portrait de Christophe Rivenq, l'homme de l'après-Roustan. FAIT DU JOUR Christophe Rivenq, l'homme de l'après-Roustan
• 10h00 : Christophe Rivenq lance le début de ce conseil municipal exceptionnel.
  

  

• 10h05 : Max Roustan prend la parole : "Merci à tous, chers amis. 30 ans ! Quelle aventure j'ai vécu. Encore merci à cette équipe depuis 30 ans autour de moi, une équipe fidèle et compétente pour la ville d'Alès. Je me suis dévoué, mais j'ai dû prendre une décision difficile pour moi, mais pleine de bon sens. Je sais qu'avec Christophe Rivenq, il aura la possibilité de continuer à développer la ville d'Alès. Si les gens viennent sur Alès, c'est que les gens y prennent un nouvel intérêt. Je souhaite simplement vous proposer une solution d'avenir avec Rivenq, vous m'avez fait confiance, faites lui confiance à son tour." 
  

Max Roustan est largement applaudi à la fin de son discours. 

• 10h09 : Paul Planque, leader de l'opposition et du Printemps Alésien, prend la parole "Au-delà des divergences et des désaccords, permettez-moi de saisir cette occasion de saluer celui qui a eu la lourde tâche de diriger Alès. Il a su convaincre les Alésiens qu'il était l'homme de la situation de la ville d'Alès, ces choix de politique de Droite pour lesquels il s'est toujours battue, une attitude qui se résume, en une phrase entendue à la radio "À Paris je suis de Droite, à Alès, je suis de Gauche". Il aura réussi à remettre la dynamisation de la ville d'Alès. Il n'a malheureusement pas réussi à refermer les plaies de la fermeture des emplois industriels. Nous ne partageons pas un nombre de choix qu'il a pu faire, mais nous ne pouvons pas taxer son immobilisme, trois décennies qui ont vu changer Alès. Mais trois décennies qui ont vu le monde se brutaliser et la peur de l'autre se développer. Dans ce contexte, la municipalité ne peut pas tout combler. Je veux saluer l'homme qui a été un formidable adversaire et pas un ennemi. Celui qui se présente aujourd'hui n'a pas la légitimité au suffrage populaire. Nous ne sommes pas dans la rencontre d'un homme avec sa ville, mais plutôt dans l'arrangement avec des amis. Il a fait la démonstration avec la non-capacité avec la gestion et le développement de l'agglomération. Une autre dynamique est à mettre en œuvre de notre ville qui est si riche de ses atouts. Merci monsieur le maire, merci Max et merci la ville d'Alès"
  

Max Roustan, répond à Paul Planque : "Merci pour ce discours sur certains points, mais quand on a perdu la dernière avec plus de 40 points d'écart, on devrait être plus modeste."

Christophe Rivenq conclut : "On devrait être tranquille". 

• 10h21 : Les élus signent tour à tour la liste d'émargement pour le vote et déposent dans l'urne leur bulletin pour l'élection de Christophe Rivenq. 
• 10h33 : Le dépouillement est terminé, 4 n'ont pas pris part au vote, 2 votes blanc, Christophe Rivenq est donc élu nouveau maire d'Alès avec 36 voix. 

• 10h34 : Max Roustan commente : "Je remercie le conseil municipal d'avoir élu Christophe Rivenq et d'avoir pris ses responsabilités." Il enfile alors l'écharpe de maire à Christophe Rivenq. 
  

  

• 10h36 : Christophe Rivenq fait son premier discours en tant que maire d'Alès : "Imaginez la fierté que j'ai en ce moment où Max Roustan m'enfile l'écharpe. Je repense à ce jour où je me suis engagé en politique. Je n'aurais jamais imaginé être le maire 30 ans plus tard. Je me souviens aussi de ce jour de mai 1992, où Max Roustan alors adjoint, cherchait un collaborateur pour devenir député. C'était il y a 33 ans exactement. Autant, vous dire qu'à l'époque, nous nous sommes posés beaucoup de questions avec ma femme. Cévenol de racine, je tiens à le rappeler, de Saint-Hippolyte-du-Fort. Je visitais à l'époque Alès avec ma famille, et franchement, je préférais à l'époque mon Saint-Hippolyte que cette ville sombre d'Alès. Mais c'était un pari, et nous avons décidé de le relever ce 7 juillet 1992. Je me rappelle que cela n'a pas été un moment simple, ce sont aussi des bons moments, d'abord cette victoire en 1992 avec la victoire de Max Roustan en tant que député du Gard de la 4e circonscription. Nous avons œuvré, et avec les autres, nous avons réussi, par stratégie, à la mairie d'Alès en 1995. Une élection que nous avions organisée et qui a permis dans une triangulaire improbable de l'emporter. Imaginez qu'en ce jour que je ne répondrais pas aux attaques faites. Mais quand j'entends parler de légitimité démocratique, je me pose des questions : comment en 2025, quand on voit les peuples se déchirer, comment aujourd'hui en France, un pays de liberté, peut-on parler de manque de démocratie ? Alors qu'il y a cinq ans avant les élections, vous aviez annoncé que vous ne termineriez pas le mandat, et que Christophe Rivenq serait le maire en fin de mandat. Parlez de légitimité est un déni de démocratie. En 2018, monsieur le maire, vous aviez demandé de à me voir en vue des élections de 2020. Vous m'aviez demandé de monter une liste pour votre dernière élection municipale. C'est ainsi qu'en 2020, de façon triomphale, nous avons gagné avec 56 % le premier tour de cette élection. À l'heure où les hommes et les femmes politiques sont critiqués, Max Roustan a respecté sa parole. Être maire, c'est un gros engagement de responsabilités, donc merci à ma femme Nathalie, et mes enfants Gauthier et Mathilde, qui ont grandi à Alès (il est ému aux larmes, NDLR). J'ai une pensée particulière pour mes parents, qui ne sont plus là, qui n'ont pas eu la chance de voir mes élections précédentes, et qui nous ont quittés en 2020 et 2023. Merci à mes collaborateurs de tout temps, Marian et Cindy, mais aussi tous les membres du cabinet. Merci à Patrick Cathelineau. Merci aux Alésiens et Alésiennes, car être maire c'est s'occuper d'eux. Qu'ils aient voté pour nous ou non. Parce qu'être maire, c'est être serviteur. Oui, la ville d'Alès est une ville en pleine expansion et d'avenir. Les gens trouvent bonheur et plaisir à vivre à Alès. Pourquoi j'ai décidé de développer la culture ? Parce que c'est ce qui nous rassemble et nous projette, j'ai choisi de développer la culture, mais également le sport, l'économie, et nous avons diminué le chômage en 30 ans. Nous gouvernons cette ville depuis 30 ans à l'écoute de nos concitoyens. Les mois qui arrivent vont être occupés, pour travailler, et je peux vous annoncer que sur ce mandat et sur le prochain, que malgré les deux années covid, le projet est en phase d'être réalisé. Max Roustan ne prend pas sa retraite, je vais lui confier encore quelques responsabilités, il restera à mes côtés, et à nos côtés. Vive Alès, vive la République et vive la France."
  Le nouveau maire est applaudi par l'assemblée.
  

  

• 10h55 : Le préfet du Gard Jérôme Bonet, est arrivé sur place.
• 11h14 : Le dépouillement concernant la nouvelle liste d'adjoint : 

  Fixation du nombre des adjoints au maire, 4 refus de vote, 

  Liste proposée : 1er adjoint : Max Roustan

   2e adjointe : Marie-Christine Peyric

  3e adjoint : Alain Bensakoun 

  4e adjointe : Martine Magne

  5e adjoint : Jean-Claude Rouillon

  6e adjointe : Catherine Larguier

   7e adjoint :Christian Chambon

   8e adjointe : Michèle Veyret

   9e adjoint :  Alain Aurèche

  10e adjointe :  Marie-Claude Albaladejo

  11e adjoint : Pierre Martin

  12e adjoint : Raphaële Navarro. 
  

  

• 11 h 27 : Les représentants du conseil municipal sont élus au Conseil d’administration du Centre communal d’action sociale (CCAS)

• 11 h 31 : Le conseil municipal extraordinaire est terminé. 
  Rendez-vous est maintenant donné sur le parvis du monument aux morts. 
  Mais avant, le préfet du Gard, Jérôme Bonnet prend la parole : "J'ai décidé qu'il était important de donner l'honorariat à Max Roustan, c'est un diplôme qui récompense celui qui a travaillé au service de la République. Le maire agit dans plusieurs domaines par délégation de l'État. Un maire, c'est aussi quelqu'un qui avec l'État met en œuvre les politiques publiques fondamentales. On arrive à cette fameuse formule du couple de préfet-maire, ce couple est à la barre dans de nombreuses situations, notamment de crises. On m'avait dit en arrivant ici que c'était un maire de tempérament, mais je peux dire que je l'ai eu dans sa situation la plus sage, j'ai quand même connu son caractère bien trempé. Cette expression démocratique qu'il nous faut absolument préserver, et le maire est le premier symbole de la République. Cet honorariat, c'est une reconnaissance de la République et le témoignage de tout mon respect", conclut le préfet, au moment où la salle applaudit. 
  Max Roustan conclut cette matinée : "Je vous remercie monsieur le préfet, ça a une importance capitale après près de 40 ans au service de la population. C'est une récompense importante pour moi. Merci monsieur le préfet."