L'analyse :

Certes ce Nîmes-Dijon était un match plaisant mais comme les quatre confrontations entre les deux équipes sur ces deux saisons de National, cela s'est conclu par un match nul. Comme à Sochaux, la semaine passée, Nîmes a subi en première période. Dijon avait le ballon et aurait pu ouvrir le score sur une réelle situation. Au retour des vestiaires, les Nîmois ont affiché de meilleures intentions, Malouda et Marcel ont buté chacun leur tour sur Delecroix, le portier bourguignon. Ce dernier déviait même le ballon sur la barre transversale, en fin de partie, après une nouvelle tentative de Marcel. L'attaquant nîmois n'est pas parvenu à trouver la faille en l'absence du buteur maison Abdeldjelil, blessé. Et malheureusement, ses coéquipiers n'en ont pas profité pour prendre le relais au grand dam de leur coach Adil Hermach qui n'arrive pas à expliquer pourquoi son équipe est toujours si friable face aux cages adverses. Marcel, parti le premier du stade la tête basse, est forcément déçu de sa rentabilité avec un seul but marqué en 20 matchs. C'est évidemment beaucoup trop peu à ce poste. Plus virevoltant, Malouda n'a pas été en réussite non plus. Comptablement, ce n'est pas une bonne opération. Certes, Nîmes sort de la zone rouge, avec un point d'avance seulement sur le dernier, mais c'est anecdotique car les trois autres équipes à la lutte avec les Crocos ont un match en moins au compteur. Le chemin est encore long et c'est affaibli que Nîmes se rendra à Boulogne-sur-Mer vendredi prochain. 

Le Croco clé : Diouf-Mendy, un duo solide

Une fois de plus c'est la défense nîmoise qui a brillé par son efficacité contrairement à l'attaque. Comme souvent, la charnière centrale composée de Mendy et Diouf a semblé imperturbable. En première période, alors que Nîmes subissait, les deux axiaux ont été davantage sollicités. Mais sans jamais flancher. Diouf a repoussé de nombreux centres, mais ils étaient peu nombreux en seconde période et il était toujours bien placé pour seconder les latéraux. Mendy a encore montré sa capacité à défendre debout et sa force en un contre un où il est difficile de l'effacer. Sans oublier, Ngapandouetnbu qui a sorti un arrêt décisif en première période permettant aux Crocos de rester dans le coup. Concernant les attaquants Marcel et Malouda, même s'ils se sont créés des situations, il a manqué ce petit but si important à ce moment de la saison. 

Les notes :

La décla' :

L'image :

Grâce à l'initiative d'une dizaine d'entreprises nîmoises qui ont offert 600 places à des enfants des clubs de la ville, il y avait plus de monde aux Antonins hier soir. Avec 1 800 spectateurs, Nîmes Olympique signe sa deuxième meilleure affluence de la saison après la réception de la première journée face à Orléans (2 200). Une opération qui a le mérite d'exister et qui devrait être reconduite avec d'autres clubs sur les trois derniers matchs à domicile de la saison. Cela a évidemment permis d'avoir un peu plus d'ambiance dans ce stade souvent morne. Une affluence et un soutien qui restent bien sûr moindres que la véritable ferveur populaire que l'on a connue aux Costières. Des supporters que le coach nîmois Adil Herrmach a pris le temps d'aller saluer après le coup de sifflet final (voir ci-dessous).