Publié il y a 10 mois - Mise à jour le 15.01.2024 - Corentin Corger - 3 min  - vu 2865 fois

FAIT DU SOIR Dans quels lieux passera le Nîmes Urban Trail 2024 ?

Le départ aura à nouveau lieu sur l'avenue Feuchères 

- Photo Cyrille Quintard - NUT

Douze sites inédits de la cité des Antonins seront traversés le dimanche 18 février par plus de 8 800 participants.

Devenu un événement incontournable dans le programme des festivités nîmoises, le Nîmes Urban Trail revient le dimanche 18 février pour une neuvième édition. Une course qui a réussi le pari de mêler sport et tourisme en proposant chaque année un nouveau tracé afin de faire découvrir aux Nîmois des passages inconnus et de faire traverser aux touristes des lieux emblématiques et insolites.

Avec cette neuvième édition, le NUT dépassera les 50 000 participants depuis sa création. Plus de 40% des inscrits viennent hors du Gard, 79 départements et 22 pays sont représentés. « C’est un levier d’attractivité pour notre territoire. Il y a très peu de course qui raconte une histoire et c’est le cas du NUT », salue Xavier Douais, adjoint délégué au Tourisme lors de présentation effectuée en compagnie de l’adjoint aux Sports nîmois, Nicolas Rainville.

Pour 2024, les organisateurs, la société Yes We Run et l’association Denim Running, ont décidé de remettre une course longue distance avec un 33 km au programme en plus du 22 km, du 15 km et du 9 km, déjà complet. Le 9 km est aussi proposé en version randonnée et attire un public majoritairement familial (dès 7 ans) et féminin. D’ailleurs sur les 8 800 participants attendus le 18 février, pour la première fois, les femmes seront plus nombreuses sur la ligne de départ (51% d’inscrites). Jamais le NUT n’a attiré autant de monde puisque le précédent record était à 6 500 participants. À un mois de la course, 7 600 personnes ont déjà pris leur dossard et chaque catégorie sera complète d’ici peu.

Imperator, Légion étrangère, Serre Cavalier, la Coupole...

Pour cette nouvelle cuvée, 30 sites emblématiques de Nîmes sont au programme. Parmi les 12 inédits, en début de parcours, les coureurs auront l’occasion de traverser l’hôtel Imperator en passant par la rue Grétry puis la cour avant de sortir par la grande porte face aux Jardins de la Fontaine. Autre lieu symbolique de la ville qui va ouvrir ses portes au grand public c’est la caserne de la Légion étrangère avec le 2e Régiment étranger d’infanterie, qui a ses quartiers rue Vincent Faïta. Un site compris dans les trois tracés les plus long tout comme le centre de gérontologie de Serre Cavalier.

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Grégory Guis, vice-président Denim Running, Xavier Douais, adjoint au tourisme, Benoît Goiset, président Yes We Run et Nicolas Rainville, adjoint aux Sports • Photo Corentin Corger

Depuis l’année dernière, Benoît Goiset, gérant de Yes We Run, tient à ajouter du lien social à cette course en allant au cœur de centre spécialisés et Ehpad à la rencontre de public handicapé et des seniors. Le trail viendra aussi rendre visite aux IME La Cigale et Édouard Kruger ainsi qu’au foyer Galaxie – Résidence Véga à la suite d’un partenariat de trois ans signé avec l’association Les Cigalières qui gère des établissements au service d’enfants et adultes ayant un handicap moteur. Parmi les autres nouveautés, on retrouve des bars comme le Napoléon, le Barjoe, le Levrette Café mais aussi le Spot, la Coupole et le Parc des terres de Rouvière.

Un budget global entre 150 000 et 200 000 euros

Le départ sera à nouveau donné sur l’avenue Feuchères, devant la gare, et les incontournables de l’épreuve seront évidemment au rendez-vous : Musée de la romanité (premier site traversé), office de tourisme, lycée Alphonse-Daudet, bar le Victor Hugo, Maison carrée, Jardins de la Fontaine, les cadereaux transformés en discothèque, la Tour Magne, le Fort Vauban (Unîmes), l’hôtel de ville et bien sûr les arènes. « Le finish sera différent. Les passages dans les gradins avaient créé des bouchons. On corrige aussi nos erreurs. Là, on revient à une traversée seulement de la piste, ce que l’on n'a pas fait depuis trois ans », explique Benoît Goiset qui peut compter sur 500 bénévoles le jour J pour un budget global compris entre 150 000 et 200 000 euros.

Un événement qui a réussi en 2023 à dépasser le trail de Lyon en termes de participants, berceau historique du trail urbain en France, et qui aura à cœur de marquer encore les esprits en 2024 pour célébrer ses dix ans. Sur le plan sportif, de nombreux compétiteurs participeront au 33 km dont pour la première fois l’Uzétien Emmanuel Gault qui a remporté trois fois la Veni Vici. Un beau programme en perspective, ne reste plus que, comme chaque année, le soleil soit au rendez-vous.

Corentin Corger

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