FESTIVAL DE NÎMES Calogero fête l'amour et la musique !
Jonglant entre les instruments, le chanteur de 52 ans a livré une performance de haut vol dans les arènes de Nîmes
Avec ce temps pluvieux, hier en début de soirée, ce premier concert de la tournée d'été de Calogero ne se présentait pas sous les meilleurs auspices. Devant les arènes de Nîmes, vestes, anorak et parapluies étaient de sortie. À 20h30, Marie Poulain, allumait son micro sous la pluie pour la première partie. La chanteuse, révélation de la scène musicale française et qui fêtait hier ses 27 ans, a composé et écrit en partie le dernier album de Calogero intitulé A.M.O.U.R, nom de la tournée. Malgré le temps, elle a tenu bon même si ce fût pas facile de chauffer le public.
À 21h24, Calogero Joseph Salvatore Maurici de son nom complet faisait son entrée sur scène. Le natif d'Échirolles a fait une arrivée en toute simplicité, sans tambour ni trompette. Des remerciements, des saluts et des bisous en direction de son public. Et en toute humilité, c'est par un hommage au piano qu'il débuta son concert en interprétant au piano "L'amitié", un titre de Françoise Hardy, décédée le 11 juin dernier. Dos au public, il termine son morceau en fixant le portrait de l'artiste affichée sur grand écran.
D'un instrument à un autre
Après avoir enchaîné "Si seulement", l'artiste de 52 ans passe en mode rock et sort la guitare pour le titre "Amour". Les morceaux de son dernier album, parus en septembre 2023, viendront ambiancer les 9 000 spectateurs de l'amphithéâtre romain. Un lieu que l'Isérois connaît bien pour s'y être produit récemment en 2015 et 2018. Alors qu'il fête ses 25 ans de carrière en solo cette année, le chanteur aux six millions d'albums vendus a évidemment interprété ses tubes.
En premier lieu, "Face à la mer". Entre les chansons, il prend la parole avec une certaine timidité illustrant une véritable authenticité. En revanche, instrument en main, Calogero se fait davantage remarquer et semble plus en confiance. Il transpire la musique. Guitare, synthétiseur, piano, contrebasse, le chanteur maîtrise tous les instruments. Et à chaque fin de titre, le public a eu droit à un solo, la musique pure comme on l'aime, encore plus à un concert.
Un duo avec sa fille Nina
Sans oublier, les sept musiciens qui l'acccompagnait entre la batterie ou encore le saxophone, il y en avait pour tous les sons. Tel un poète, Calogero s'est suscité l'émotion en abordant des sujets lourds. À l'image du morceau "Le portrait", racontant l'histoire d'un enfant privé de ses parents. Des chansons profondes et des titres engagés comme "Un jour au mauvais endroit" qui s'est achevé avec le public reprenant en choeur "Plus jamais ça !".
"Prendre racine", "1987" et "Je joue de la musique", de grands classiquesn, s'enchaînaient. Pendant près 2h20, Calogero a fait vivre la musique et a délivré des messages d'amour. Un bonheur simple, une parenthèse qui fait du bien actuellement dans une période d'instabilité politique et où les catastrophes climatiques se multiplient. Après un long rappel, il conclut avec quatre titres dont le plus célèbre "En apesanteur", celui qui a fait décoller sa carrière en 2002.
Pour finir en beauté, devant sa famille présente à Nîmes, il a chanté en duo avec sa fille Nina sur une reprise de "Only you", de Vince Clarke, le fondateur de Depeche Mode. Comme quoi la passion de la musique ça se transmet d'abord en famille.
Un concert à revivre en images :