GRAND AVIGNON Le tram’ sur les rails
Les travaux du tramway du Grand Avignon avancent : la première soudure de rails a eu symboliquement lieu en présence des élus ce mercredi après-midi au niveau du Marché d’intérêt national d’Avignon.
Un an après le début du chantier, avec le déplacement des réseaux souterrains, et six mois après le coup d’envoi des travaux d’infrastructures, l’heure est aujourd’hui à l’installation des rails et à la construction des plateformes.
Une nouvelle technique de soudure
Une phase gérée par l’entreprise TSO, avec « une nouvelle technique, la soudure électrique, précise le président du Grand Avignon Jean-Marc Roubaud. Et c’est une première en France. » Une technique qui permet de diminuer la pollution, le bruit, le transport de charges et d’aller plus vite : « on peut souder dix rails par jour, et comme chaque rail fait dix-huit mètres, ça fait 180 mètres par jour », explique le directeur de projet pour TSO Jean-Claude Bustaren. Pour mémoire, le tracé complet fait un peu plus de cinq kilomètres.
Des travaux sur les rails qui ont démarré « dans les temps », dixit le chef de projet, qui en a encore pour « une bonne année » de soudures. Reste que cette première soudure, pour symbolique qu’elle soit, « permet de voir que ce projet porteur d’avenir se concrétise et avance à son rythme », affirme le secrétaire général de la préfecture de Vaucluse Thierry Demaret. Pour en rajouter sur le côté symbolique, cette soudure intervient « dix ans après la clôture du Grenelle de l’Environnement, en dix ans nous sommes passés de la théorie à la réalité », soulignera le secrétaire général de la préfecture.
De quoi faire dire une nouvelle fois à Jean-Marc Roubaud que « les déplacements font partie des sujets d’attractivité de l’Agglomération » et que le tramway « permettra une requalification et un nouveau visage aux quartiers qu’il traversera, avec un développement naturel de l’immobilier et du commerce. » Et le président de l’Agglo de prendre en exemple les Agglos d’Aubagne et Dijon, « qui ont vu une transformation totale de leur environnement. »
Avant d’en arriver là, il faudra patienter encore de longs mois de travaux, « mais il faut savoir souffrir pour être beau », lancera le président.
Thierry ALLARD