Publié il y a 25 jours - Mise à jour le 14.02.2025 - Propos recueillis par Sacha Virga - 3 min  - vu 349 fois

L'INTERVIEW L'humoriste Greg empêche moi : "Je rêve d'une carrière à la Jean Dujardin"

Greg Empêche Moi

L'humoriste Greg Empêche Moi 

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À bientôt 40 ans, Greg empêche moi (Gregory Petras de son vrai nom) s'éclate sur scène et fait le tour de la France pour faire rire les gens. Cet ancien marin-pompier et pompier se produira ce vendredi 14 février à Saint-Gilles, un spectacle qui promet d'être toujours plus déjanté.

Objectif Gard : Que peut-on vous souhaiter pour 2025 ?

Greg Empêche Moi : Des salles pleines, parce qu'il n'y a rien de pire de jouer quand il n'y a pas beaucoup de monde. Avec des gens qui veulent rigoler et qui ont plein d'énergie.

Qu'est ce que ça fait de jouer le jour de la Saint-Valentin ?

Eh bien ma femme sera là, je ne lui ai pas trop laissé le choix, il faudra que je me rattrape après et ça va me coûter cette histoire (sourires). Je trouve ça même pratique parce que je me sacrifie pour beaucoup d'hommes qui auront quelque chose de prévu ce soir-là. C'est aussi le but de venir en couple sans les enfants, pour se retrouver avec sa moitié. On garde des prix soft, tout augmente le soir du 14 février. Moi, pour 50 euros à deux, tu passes un bon moment. C'est le meilleur rapport qualité-prix que je peux proposer pour la Saint-Valentin.

Vous avez un lien particulier avec le Gard, notamment avec Alès...

Oui, je viendrai deux jours avant au Pélousse Paradise. Le Gard c'est à côté de la maison, je suis à domicile. Quand je vais jouer à Brest ou à Lille, c'est pas à côté. Et puis j'aime le vin (rires), je le vois comme un département de bons vivants, avec des personnes dans les mêmes vibes que les Marseillais. On va pas commencer à rentrer dans les débats footballistiques parce que ça va devenir péjoratif pour vous. Nîmes-Marseille c'était un derby quand ils étaient en Ligue 1. Et il y a beaucoup de supporters de Nîmes qui supportent aussi l'OM.

Vous avez commencé à faire des vidéos sur Internet. Qu'est-ce qui vous a poussé à vous lancer dans l'humour ? 

Aucune idée ! Un soir je suis chez moi, ça m'a pris d'un coup, je fais une vidéo pour parler de tout et de rien. Je vois qu'elle attise la curiosité, des gens qui me connaissaient m'en ont parlé. Je me suis dit que si j'étais sérieux ça pouvait marcher. J'ai créé une page, on m'a demandé de monter sur scène et aujourd'hui je joue dans toute la France. C'est quelque chose que j'ai toujours eu en moi de faire le clown, mais de là à se dire d'en faire son métier c'était autre chose. Les réseaux n'apportent pas que des mauvaises choses, tout le monde peut réussir.

Qu'est-ce qui vous différencie des autres humoristes qui ont la même trajectoire que vous ?

Je dirai que c'est mon côté improvisation et authentique. Tu me vois dans la rue, au restaurant, chez moi ou sur scène, je suis la même personne et c'est ce qui plaît aux gens. C'est ce qui ressort souvent quand on me parle de mon personnage et de mon spectacle. Il y a beaucoup de gens qui ont découvert l'improvisation grâce à Redouane Bougheraba mais ça existe depuis la nuit des temps. Et j'ai moi aussi commencé à en faire parce que mon spectacle, au début, n'était pas assez long pour jouer seul 1h15. Aujourd'hui si je ne commence pas par ça je ne me sens pas bien (sourires). C'est pour ça que certains viennent me voir plusieurs fois parce qu'il peut tout se passer, mais c'est à double tranchant. Parfois, tu n'es pas à l'abri que quelqu'un se lève et s'en aille.

Quelle est l'anecdote la plus marquante que vous avez vécu avec le public ?

Je pense que beaucoup d'autres humoristes pourraient répondre la même chose : ce sont les gens qui se lèvent et qui partent. C'est vrai que ça fait bizarre au début. Ça m'est arrivé pour la première fois au festival d'Avignon avec un couple. Je leur ai dit "Vous allez faire pipi à deux vous", ils m'ont répondu "Non on s'en va". Ça m'a mis un coup (rires), mais j'ai avancé et à l'arrivée ça reste un souvenir, et tu finis par savoir comment gérer et vivre la situation.

Maintenant que vous avez connu les réseaux sociaux et la scène, est-ce que le cinéma est une opportunité qui vous plairait ? 

Complètement, j'attends vos appels (sourires). Secrètement au fond de moi, je rêverai d'une carrière à la Jean Dujardin, mais pas jusqu'à l'Oscar aux États-Unis il ne faut pas exagérer. Il a commencé avec une perruque sur la tête à dire "Je t'ai cassé" et il a fini au cinéma où il est devenu un acteur connu et reconnu. Ce serait le coeur du poulet comme on dit à Marseille.

Propos recueillis par Sacha Virga

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