NÎMES La promotion "Robert Badinter" du DU Laïcité et Médiation est diplômée

Une belle photo de famille
- Sacha VirgaFruit du partenariat entre Nîmes Université et l’Institut de Formation aux Métiers Educatifs de Nîmes (IFME), le Diplôme Universitaire Laïcité et Médiation rencontre un vif succès. Créé en 2020, il a déjà accueilli sa quatrième promotion diplômée, reçue ce lundi en fin de journée à la Préfecture du Gard.
11 sur 11, bilan parfait pour la quatrième promotion baptisée "Robert Badinter" et d'une composition très hétérogène. Le DU Laïcité et Médiation se porte à merveille, la cinquième est déjà en marche. Co-construit par Nîmes Université et l'lnstitut de Formation aux Métiers Educatifs de Nîmes (IFME), il consiste à apporter une aide à la résolution de conflits sur des cas concrets concernant la religion.
Les deux fondateurs de la formation Nicolas Leroy et Shérif Toubal ont été accueillis en compagnie des autres diplômés dans les salons de la Préfecture. Elle vise à donner plusieurs compétences, le renforcement de la pratique professionnelle, axée sur la médiation, des connaissances en droit de la laïcité de l'ensemble des institutions françaises et européennes, le droit des cultes, l'apprentissage en sciences humaines et sociales des religions et une bonne compréhension du régime des cultes.
Créé à la suite des attentats en 2015, l'IFME est venu voir Nîmes Université pour agir sur le sujet. En 2020, le projet se concrétise, à l'aide des financements du ministère de l'Intérieur. "On ne forme pas des médiateurs mais on donne des outils. Malgré le niveau d'exigeance élevé, ils ont tous été diplômés", précise Nicolas Leroy, également vice-président de Nîmes Université.
"C'est à la fois un diplôme d'une grande simplicité et d'une complexité incroyable, ce qui justifie sans doute le fait d'en faire un Diplôme Universitaire", explique le Préfet Jérôme Bonet. Pour immortaliser ce beau moment, chacun a pu se faire photographier avec son attestation de réussite. À noter la présence de l'ancien Rapporteur général de l'Observatoire de la Laïcité Nicolas Cadène et du président de Nîmes Université Benoît Roig.