MARGUERITTES Deux conducteurs de bus contrôlés positif aux stupéfiants
Dans la lutte contre les stupéfiants et la sécurisation des transports en commun, les forces de l'ordre ont procédé à des contrôles des conducteurs de bus hier après-midi à Marguerittes, à proximité de la MFR La Pinède.
Une fois tous les quinze jours, différents services de gendarmerie procèdent à des contrôles dans les bus du réseau Tango, pour lutter contre les stupéfiants mais aussi pour éviter les incivilités telles que les insultes, ou l'usage de la cigarette. Hier, de 16h à 18h, la compagnie de gendarmerie de Nîmes, la Délégation à la Sécurité Routière (DSR), le Groupement Interministériel de Contrôle du Gard (GIC30) et la brigade cynophile ont donc procédé à quelques vérifications à Marguerittes.
"Nous sommes sous réquisition du contrôleur général de la République", précise Arnaud Sire, adjoint à la compagnie de gendarmerie de Nîmes. Afin de détecter d'éventuelles présences de produits stupéfiants, un malinois dressé s'occupait de renifler chacun des passagers. "C'est souvent une surprise pour les chauffeurs et ceux qui sont à bord, mais ça se passe souvent très bien", ajoute-t-il. Par la même occasion, des contrôleurs du réseau Tango vérifiaient que tous les passagers étaient en possession d'un titre de transport valide.
Les forces de l'ordre n'ont pas choisi ce lieu au hasard. Il se situe entre l'entrée d'autoroute Nîmes Est et à proximité de plusieurs établissements scolaires. "Certains ont presque l'impression que la drogue est légalisée", dévoile l'adjoint Sire. En cas de trouvaille, deux options s'offrent à eux. Si le détenteur n'est pas connu des services de gendarmerie, une lourde amende minorée de 150 euros lui est attribuée et sa consommation est saisie. S'il est déjà connu pour des faits similaires, la procédure peut aller d'un simple rappel à la loi, à une sanction plus grave, selon le profil de la personne. Lors de cette opération, deux conducteurs ont été contrôlés positifs aux stupéfiants.