Publié il y a 4 h - Mise à jour le 27.02.2025 - CC - 2 min  - vu 686 fois

NÎMES Jean-Paul Fournier, Senim, finances de l'Agglo... Yvan Lachaud n’a pas dit son dernier mot

Photo archive d'Yvan Lachaud.

"L’agressivité manifeste de ces propos souligne l’absence de sérénité bien regrettable lorsqu’il s’agit de mener une action publique". 

Après l'interview d'Yvan Lachaud, lundi 17 février sur Objectif Gard, la ville de Nîmes et le maire Jean-Paul Fournier ont souhaité réagir en début de semaine sur de nombreux points. Ce jeudi, Yvan Lachaud a décidé de répondre à son tour à la majorité municipale. 

"Dans cette interview, je n’imaginais pas pointer ainsi la singulière fébrilité de l’équipe municipale en place. L’agressivité manifeste de ces propos souligne l’absence de sérénité bien regrettable lorsqu’il s’agit de mener une action publique. En l’occurrence, ces réactions agressives à mon égard témoignent justement d’une différence majeure. Je ne faisais que traiter du fond des choses, lorsqu’ils préfèrent cibler ma personne", attaque en premier lieu l'ancien président de Nîmes métropole. 

Avant de revenir sur le retrait des délégations à l'adjoint aux Sports, Nicolas Rainville : "J’ai, par ailleurs, quelques difficultés à cerner l’agitation suscitée par mes propos et réflexions et cela à quelques mois d’une consultation pour laquelle, à ma connaissance, rien me concernant n’a encore été finalisé. Tout ceci met au grand jour les inquiétudes de cette équipe municipale, en plein désarroi donc et qui fait témoigner des élus dont certains attestent ne pas avoir été sollicités alors qu’ils sont cités et notamment Monsieur Nicolas Rainville qui, depuis, s’est vu retirer ses délégations. Il y a donc production de faux dans leurs propres déclarations. Inutile de dire que je ne rentrerai pas dans cette polémique que j’estime désuète et totalement à contre-courant des préoccupations plus généralement ressenties par nos concitoyens. Les inquiétudes sont telles, sociales, économiques, internationales, planétaires, que les propos diffusés semblent d’un coup totalement hors sol."

Candidat en 2020, celui qui ne s'est pas encore officiellement déclaré pour mars 2026 tient à revenir sur le sujet de la SENIM, "sans doute faut-il apprendre ou rappeler à Monsieur Tiberino, qui pense judicieux d’en reparler, que, contrairement à ses accusations, c’est la Chambre régionale des comptes qui a saisi Monsieur le procureur de la République qui a, lui-même, déclenché une action en justice. Je n’ai jamais été partie civile dans cette affaire."

Et également sur les finances de l’Agglomération, "la réponse tient en la page 21 du rapport définitif de la Chambre régionale des comptes qui a fait état, justement, de la trésorerie nette d’un peu plus de 50 millions d’euros en fin 2020. L’actuel président de Nîmes métropole a donc trouvé cette situation, qui ne l’a cependant pas empêché de dénoncer « l’état catastrophique et proche de la faillite », pour autant démentie par la CRC. Il s’agit là de faux, de mensonges réitérés et visiblement entretenus. Loin de moi l’idée de polémiquer encore sur le sujet. Il convenait pourtant d’en appeler à la rectification des chiffres. La Chambre régionale des comptes l’a fait."

Avant de conclure : "Pour le reste, je confirme la totalité des propos que j’ai tenus et ne comprends toujours pas, notamment, la non-évolution de la zone Magna Porta depuis 5 ans. Dans quelques mois, une consultation s’ouvrira. Il est sans doute temps d’accueillir des femmes et des hommes compétents, ne vivant pas uniquement de mandats électifs, mais souhaitant donner un nouvel élan à cette Cité. C’est le pari à réussir, le questionnement indispensable, la condition de notre avenir."

CC

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