Farès Hubeau, propriétaire du Clos de Provence, accueillera dans sa grande demeure, la deuxième édition de la Night League, le 6 avril prochain à partir de 18h. Racheté il y a trois ans, son coeur d'activité l'été concerne les mariages et autres anniversaires, tandis que l'hiver, de nombreuses soirées sont organisées le dimanche.

Suite à la période Covid, qui a fragilisé le monde de la nuit, la Night League répond donc à une demande de ces professionnels, désireux de montrer que le milieu n'est pas mort et que les clients sont demandeurs. "On a eu l'idée l'an dernier de monter une soirée pour montrer qu'on était encore là", précise Nicolas Delprat, patron du Victor Hugo et de la Comédie. La convivialité est le maître-mot de cette deuxième édition.

Quelques nouveautés viendront apporter une touche festive en plus. Sur trois sessions de qualification, plus d'une quarantaine de DJ s'affrontera. Ouvertes au public, le Barberousse accueillera l'événement le mardi, le 421 le mercredi, le bistrot Maubet le jeudi après-midi, avant la finale le soir-même au Victor Hugo. "On a beaucoup de DJ parisiens et gardois qui sont inscrits, de 16 à 49 ans", se félicite Nicolas Delprat. 

Tel un bouquet final, la soirée du 6 avril marquera un nouveau moment fort pour les barmans, dj et autres métiers du monde de la nuit. Un feu d'artifice qui permettra des rencontres professionnelles de 18h à 21h : "Nos métiers sont quand même très sensibles, ça nous permet aussi de se voir, parce qu'on a des emplois du temps similaires", évoque Kenza, patronne du bar "Amour". "On est à fond derrière le projet !", soutient Anthony Jacucci, patron du 421. "La vie bouge à Nîmes, on est tous solidaires, les gens consomment la fête différemment aujourd'hui", conclut Mathieu Alcade Calderon, patron du Bistronome. Un peu plus de 400 invitations ont été envoyées à tous les professionnels du secteur. La question de décliner la Night League en période estivale est aussi sur la table.

Entrée pour la soirée du 6 avril : 10 euros