NÎMES Le 10e forum RESNUC de l'Université a tenu toutes ses promesses
Sur trois jours, les étudiants du master "Risques environnementaux et sûreté nucléaire" (RESNUC) de l'université de Nîmes ont présenté leur forum sur le thème suivant : "Notre quotidien avec le nucléaire : défis d'aujourd'hui et exploits de demain".
Conférences, rencontres avec les professionnels du secteur, activités et concours de posters des étudiants du master, la dixième édition du forum RESNUC s'est tenue du 6 au 8 février 2024. Sur trois jours répartis entre les sites Vauban et Hoche de l'université de Nîmes, les six organisateurs de M2 RESNUC ont souhaité mettre les petits plats dans les grands.
Avec autant de temps, ils ont souhaité faire encore mieux. Plusieurs nouveautés ont été relevées pour cet anniversaire notamment avec l'intervention des moyens mobiles de l'IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) et la mise en place d'un escape game dans un SAS nucléaire. Bien sûr, la possibilité d'échanger avec des salariés de grandes entreprises du nucléaire a été complètement bénéfique : "On manque d'ingénieurs sûreté nucléaire en France, c'est pour ça que l'on est souvent contacté par les entreprises", explique Kévin Buronfosse, qui possède déjà de très belles perspectives d'embauche pour sa fin de Master 2.
Une vingtaine de sociétés a accepté de recevoir des étudiants en recherche de contacts professionnels. Adeline Brangbour, responsable métier sûreté chez D&S Groupe, était présente sur place, en compagnie de Chloé Antetomaso, ingénieure en sureté nucléaire dans la même entreprise. Cette dernière a été recrutée en CDI à la suite d'une alternance qui s'est avérée concluante. "C'est un partenariat que l'on aime bien. Tous les ans je recrute quelqu'un en CDI du Master RESNUC ou je propose des stages ou alternances pour que quelqu'un nous rejoigne, par exemple pour les M1", dévoile Adeline.
Consciente que chacun n'a pas forcément de grande expérience professionnelle, la recruteuse reste attentive sur certaines qualités humaines telles que la curiosité, la persévérance et la capacité de ces jeunes à être avenant. "Et ça permet aussi d’accroître notre entreprise, de trouver du sang neuf. Les méthodes changent aussi avec les années, ça peut permettre de se remettre en question", précise-t-elle.
Non loin des salles d'entretiens, les élèves ont pu montrer de quoi ils étaient capables sur une production définie : "Ils ont présenté les travaux qu’ils réalisent dans le cadre de leur formation. On a des promotions de plus en plus fournies donc cette année, on a dû exposer plus de productions", dévoile Isabelle Techer, enseignant-chercheur à l'université de Nîmes et professeur en sciences de l'environnement. Et quand on voit la très forte demande dans cette filière, nul doute que ces étudiants ont dû donner le meilleur d'eux-mêmes en tentant de se démarquer.