NÎMES Le train reliant Perpignan-Rungis arrêté à Courbessac jusqu'au 1er novembre
Le train des primeurs reliant chaque jour Perpignan à Rungis a été mis à l'arrêt. Il est entreposé à la gare de triage de Courbessac à Nîmes, jusqu'au 1er novembre. Si tout se passe comme prévu.
Depuis le début de la semaine, 70 wagons du train des primeurs ont pris place à la gare de triage de Nîmes. Ce train de marchandises part chaque jour de Perpignan pour desservir le marché de Rungis (Val-de-Marne) de produits venus d'Espagne et du sud de la France. Jugé pas assez rentable, la ligne a été supprimée durant cette saison basse de juillet à Novembre.
"Ce train monte à plein mais redescend quasiment à vide", explique Vincent Bouget. Le secrétaire départemental du PCF Gard s'est rendu sur site jeudi après-midi en compagnie de Jean-Luc Gibelin, vice-président de la Région Occitanie. Ce dernier est venu s'assurer que le train était bien sur place et a rappelé que, "la Région était attaché au fret et qu'elle souhaitait que ce train d'utilité publique reprenne du service." Si ce trajet en transport ferroviaire venait à disparaître, il faudrait 25 000 camions par an pour le remplacer.
"Nous défendons le fret car l'impact écologique est important", poursuit Vincent Bouget. Des représentants politiques communistes où figuraient également Denis Lanoy et Sylvette Fayet, qui ont reçu la garantie de la part de la SNCF que le train reprendra du service le 1er novembre. Une décision que l'État doit encore officialiser. Des réunions sont prévues pour finaliser cette date de reprise.
En attendant, les wagons vont rester garés à Courbessac et pourront être révisés afin d'être prêt techniquement pour repartir à l'automne. "C'est un vieux matériel mais qui peut encore rouler deux ans", affirme le secrétaire général du PCF gardois. Des élus communistes surpris au départ de voir ce train débarquer à Nîmes alors que son trajet quotidien s'effectue du côté de Bordeaux et qui craignaient un possible démantèlement. Une situation qui a également motivé la visite du vice-président Jean-Luc Gibelin qui espère voir le trafic reprendre au 1er novembre.