NÎMES L'Officina, nouvelle cuisine italienne et gourmande
Niché à deux pas du boulevard Victor Hugo, le restaurant "L'Officina" offre un coin d'Italie à Nîmes. Tenu par Lancelot Robbe, 28 ans et originaire de Saint-Quentin-La-Poterie, il a ouvert le 3 janvier 2024 au 11 rue Tedenat.
Après des études à Vatel, cet ancien joueur du Rugby Club Nîmois pendant quinze ans s'est lancé dans la restauration italienne. Tombé amoureux du pays et de ses spécialités culinaires, il y a beaucoup voyagé : "J'aime la façon de vivre là-bas, et puis ça reste proche de chez nous aussi avec ce côté méditerrannéen", justifie Lancelot.
"J'ai beaucoup aimé les paysages italiens, pas uniquement la gastronomie, même si quand je pars à l'étranger j'ai une grosse liste de restaurants à découvrir avant les monuments", sourit-il. C'est lors d'un voyage à Florence que Lancelot a le déclic. En visitant les vignobles qu'il a adorés, "même si on est bien loti en France", l'idée d'ouvrir son propre restaurant a germé. Ces expériences l'ont amené à façonner sa carte et à redécouvrir certains plats comme le vitello tonnato, du veau coupé finement et servi avec une sauce au thon.
On retrouve également sur sa carte un choix de pâtes fraîches fabriquées sur place, d'entrées pour mettre en appétit et de desserts pour finir sur une note sucrée, sans oublier le café bien serré ou le limoncello pour marquer la fin du repas. Le tout dans un décor s'inspirant de la Sicile et la côte amalfitaine : "Mon restaurant est à l'image de ce que je voulais montrer. J'ai voulu que ça parle aux gens, et qu'ils puissent s'y reconnaître et voyager", affirme-t-il.
Des produits entre la France et l'Italie
Lancelot prend tous les produits qu'il peut localement, comme la viande : "On a de très bons produits en France et la démarche environnementale me tient à coeur", explique-t-il. Une exception est faite sur certains fromages ou des farines et charcuteries spécifiques. Le patron expérimente la préparation de pâtes dans la meule de parmesan : "Comme on est une petite structure, il faut que l'on tienne compte de la place, en sachant que cela mobilise un serveur pour plusieurs minutes, ce qui peut poser problème si le restaurant est plein", s'interroge-t-il. Le restaurant, bien qu'assez récent, a déjà quelques habitués, surtout locaux, mais l'arrivée des touristes commence à se faire ressentir, au point que Lancelot envisage d'embaucher une troisième personne par la suite, pendant les grandes affluences.