Ce mercredi en début d'après-midi, une dizaine d'agent des forces de l'ordre a effectué des contrôles entre les rues de la Chaufferie et du Professeur Robert Debré. Les cibles du jour : taxis, VTC mais aussi ambulances. Une volonté toute particulière de partager ce que font les services de l'État, sur un site emblématique tel que le CHU Carémeau, où transite très fréquemment de nombreuses personnes, parfois malades.

Les contrôles visaient à vérifier la règlementation en matière de transport avec une vocation pédagogique, à protéger les clients et à effectuer de la prévention contre la concurrence déloyale et la maraude électronique, reprenant les mêmes principes que la maraude physique sans que le client ne lève la main pour demander une course. "Il n'y a pas de chasse particulière contre les VTC, chacun ici est au service de tous, pour contrôler, prévenir et protéger", explique Marie-Charlotte Euvrard, directrice de cabinet du préfet du Gard. 

L'an dernier, une petite centaine de contrôle a été effectuée, donnant lieu à une simple contravention jusqu'à plusieurs délits : retrait de carte professionnelle, de permis voire de véhicule, et 15 000 euros d'amende plus un an d'emprisonnement pour les cas les plus graves. "En grande majorité ça se passe bien", dévoile le Major Nicolas, chef de brigade moto. 

Au total ce mercredi après-midi, sept ambulances, cinq taxis, trois véhicules sanitaires légers et 21 personnes ont été arrêtés pour plusieurs constats : quatre non-présentations à la visite médicale, cinq chauffeurs ne portant pas leur ceinture de sécurité, trois non-présentations de diplôme, une absence de carte professionnelle et un défaut de dispositif lumineux non-conforme (taxi).