Le projet routier de contournement ouest de Nîmes continue de faire parler de lui. Depuis plusieurs semaines, le président de Nîmes métropole, Franck Proust (Les Républicains), fustige le désengagement de ses partenaires. De quoi faire bondir le Conseil régional, présidé par la socialiste Carole Delga. « Dans le précédent contrat de plan État-Région (CPER), le contournement a été fléché à un niveau de participation de la Région à 16,67 % ». Sur le nouveau CPER, « la participation Région demeure dans la même proportion », c’est-à-dire 15 %.

Ces pourcentages servent à financer les études et acquisitions foncières nécessaires au projet. En conseil communautaire, Franck Proust, visiblement remonté, s’est un peu emmêlé les pinceaux. Toutefois, le problème n’est pas là, selon un de ses conseillers : « Entre les deux contrats, la participation de l’État est passée de 50 % à 30 %. Sauf que le contournement est bien un projet d’État avec une envergure régionale. La participation de la Région n’a pas bougé… Nîmes métropole participera à hauteur de 40 % sur un projet d’État, c’est scandaleux ! »

Une autre question porte sur le montant de l'enveloppe allouée. La Région persiste et signe : l’enveloppe pour les acquisitions et les études s’élève à 7,8 millions d’euros. Cependant, une source à Nîmes métropole continue d'affirmer que la Dreal (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement) a indiqué que ce montant ne serait que de 3 millions d’euros.

À lire demain notre éditorial : Enfin une solution aux bouchons sur le périphérique nîmois ?