NÎMES Sondage exclusif municipales 2026 : les réactions des responsables politiques

Suite à la publication de notre sondage exclusif à un an des élections municipales de 2026 à Nîmes, les principaux acteurs du prochain scrutin réagissent.
Vincent Bouget, élu d’opposition PCF de la ville de Nîmes : « On est à un an des élections, le contexte politique est particulier, tout le monde n’est pas encore candidat… Je ne le suis pas moi-même. Je préfère voir ce que j’ai vu ce matin dans votre sondage, bien sûr… À Nîmes, on est sur trois tiers : entre la gauche, l’extrême-droite et la droite. On avait eu de bons scores aux élections départementales. Aux élections législatives, le candidat du Front populaire est arrivé en tête. Nous avons initié une démarche depuis quelques semaines. C’est ce que l’on fait aujourd’hui avec notre enquête filmée… Aujourd’hui, dans les débats et tous les quartiers, les habitants arrivent à se réunir, à se rassembler et à débattre de l’avenir de leurs enfants. »
Julien Sanchez, député européen et vice-président du RN : « Il y a six mois, je vous l’avais dit… Ce serait le RN ou la Gauche. C’est difficile de prendre la place de Jean-Paul Fournier. Avec Jean-Paul Fournier, la droite avait un niveau. Là, on est en dessous de tout. On va assister à une guerre fratricide de la Droite. Si ce ne sont pas les communistes qui gagnent, ce sera le Rassemblement national. »
Julien Plantier, candidat Nîmes avenir : « En toute humilité, je peux dire aujourd’hui que le travail paie. Cela fait des années que j’essaie d’améliorer le quotidien des Nîmois. Ça fait deux mois que j’ai enclenché la démarche avec aujourd’hui plus de 250 personnes qui nous ont rejoints. Depuis le début de mon initiative, je ne me présente pas contre quelqu’un mais pour un projet. Aujourd’hui, il y a une vraie volonté de renouveau. Nous avons la nécessité de nous entendre, ce que je dis depuis le début. »
Valérie Rouverand : « J’ai été un peu surprise, je l’avoue. Avec beaucoup d’humilité, ça prouve que le travail et l’ancrage ont un peu payé… J’ai capitalisé sur les Législatives, les Départementales et les Européennes. On est à un an des municipales… J'ai fait quatre points de moins que Franck Proust qui est là depuis des années ! Moi, je m’engage pour un projet avec une équipe d’expert. Ce qui est important, c’est ce que nous portons et le projet. »
Pierre Jaumain, patron du PS du Gard : « Ce sondage qui met en première position Vincent Bouget à la tête d’une liste d’union de la gauche n’est pas, pour moi, une surprise. Les Nîmoises et les Nîmois ont compris la sincérité, la permanence et la force de notre union avec une personnalité rassembleuse et crédible. Le sérieux et la qualité de notre démarche comme le refus d’une bataille d’égos répond clairement à toute une série d’urgences, économiques et sociales, environnementales et démocratiques, qui sont autant d’urgences vécues durement par les nîmoises et les nîmois qui veulent résolument qu’une page se tourne dans leur ville. Nous serons à la hauteur de cette exigence et les socialistes seront au rendez-vous historique que nous fixent déjà les nîmoises et les nîmois. »
Le député RN de la 1er circonscription, Yoann Gillet : « Ce sondage confirme la progression constante du Rassemblement National à Nîmes. Le Rassemblement National, qui a remporté les deux circonscriptions Nîmoises aux dernières législatives, jouera un rôle central lors de ces élections et offrira aux Nîmoises et aux Nîmois une alternance crédible, sérieuse et pragmatique, aux antipodes de la politique irresponsable et de chaos proposée par la gauche et l’extrême-gauche et loin des deux candidats de la droite prêts à tuer père et mère. »
Charles Ménard, ex-candidat aux Législatives : « Pour une formation vilipendée par les médias, qui n’est pas en campagne, qui n’a présenté personne… Ce n’est pas rien ! LFI a l’habitude d’être un peu sous-estimée dans les sondages. Toutefois 8%, c’est un chiffre qui me plait, c’est le score avec lequel Jean-Luc Mélenchon a démarré la présidentielle 2022. Aujourd’hui Vincent Bouget brasse de l’air. Il nous a fait le coup en 2020 en nous disant, venez nous rassembler autour de nous. Rapidement, on s’est aperçu que le candidat, c’était Vincent Bouget et personne d’autre. Le rassemblement, c’est d’abord de mettre des bases claires avec un programme. Aujourd’hui, il est le représentant de la vieille gauche institutionnelle avec les résultats que l’on connaît. Il est avec le socialiste Pierre Jaumain qui ne veut rien faire avec La France insoumise. Chez eux, il y a beaucoup de contradictions. »
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