PUJAUT KP1 conçoit ses bétons bas carbone de demain dans le Gard
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Le groupe KP1, spécialisé dans la préfabrication de structures et de planchers, annonce une programme d’investissements d’1,8 million d’euros sur trois ans dans les bétons bas carbone. Des bétons développés dans son laboratoire de développement K-Lab, à Pujaut.
Une investissement qui s’inscrit dans la démarche « KP1 tous RSE » initiée en 2021, et qui vise à réduire l’empreinte carbone du groupe, qui compte 1 500 collaborateurs sur 40 sites en France, de 50 % à l’horizon 2031. Dans ce cadre, KP1 cherche à intégrer des matériaux plus vertueux, notamment du béton bas carbone, en s’appuyant sur les travaux de son laboratoire gardois. « Cela passe par le changement des ciments, le développement et l’ajustement des formulations bétons (…) et le remplacement du ciment CEM I par des ciments moins carbonés (par exemple le CEM II) sur la totalité des sites KP1 », indique l’entreprise. Le ciment CEM II est composé à environ 80 % de clinker, un constituant du ciment obtenu par calcination d'un mélange d'acide silicique d'alumine, d'oxyde de fer et de chaux, contre 95 % pour le CEM I.
Le programme d’investissement lancé sur trois ans a pour but d’« équiper ses sites de silos complémentaires qui vont accueillir de nouveaux ciments ou d’autres additions, indique KP1. Plus de la moitié des sites KP1 en sont déjà équipés, comme l’usine de Rots dans le Calvados. »
Au-delà de ce programme, les six collaborateurs du K-Lab de Pujaut « préparent les matériaux de demain qui répondront aux futures normes de construction, et diviseront par trois le poids carbone des bétons KP1. K-Lab travaille également à la formulation de bétons de structure à base de granulats de béton recyclés ou encore à l’utilisation d’additions biosourcées. »