Publié il y a 8 h - Mise à jour le 22.02.2025 - LD - 2 min  - vu 320 fois

NÎMES Des mesures réclamées pour la sécurité du collège les Oliviers

Le collège Les Oliviers

Le collège Les Oliviers

- Photo Norman Jardin

Les enseignants et élèves du collège Les Oliviers ont été menacés de mort par courriers, à plusieurs reprises. Des moyens sont demandés pour garantir la sécurité de tous.

Le début de l’affaire a commencé le 4 février 2025. Un courrier signé d’un pseudonyme a été retrouvé devant l'infirmerie du collège. Il contenait une alerte à la bombe, des insultes et l’auteur indiquait être en possession d'un couteau. Suite à cet incident, l’établissement a été évacué et la police a procédé à des vérifications. Deux jours plus tard, un nouveau courrier a été découvert. Insultes, menaces d'attentat à la bombe et menaces de tuer plusieurs personnes avec un couteau étaient indiqués. Le message visait des enseignants. Le 12 février, une lettre a encore été retrouvée contenant des insultes, des menaces de mort à l'encontre d'élèves et de membres du personnel du collège. Face à tous ces événements, jeudi 13 février dès midi, les professeurs ont décidé d'exercer leur droit de retrait. Une audience a eu lieu en compagnie du Dasen le 13 février à 17 heures.

Un communiqué rédigé

Suite à cette série de faits, un communiqué de presse a été rédigé par les personnels du collège Les Oliviers, avec le soutien du SNES-FSU : “La délégation reçue était composée de professeurs, AED, CPE et parents d’élèves afin de montrer l’inquiétude de l'ensemble de la communauté éducative, demander des moyens d’urgence, la prise en compte du ressenti des équipes, des élèves et de leurs parents et une réévaluation des moyens d’encadrement du collège Les Oliviers. Si M. le Dasen les a assuré que le problème des alertes à l’attentat était traité par la police nationale et que ses services étaient mieux à même de réagir avec le discernement nécessaire que les personnels de l’établissement dont ce n’était pas le métier et qui étaient, selon lui, trop affectés par la situation, ses propos n’ont pas convaincu les personnels car au-delà d’une certaine condescendance, nous ne savons toujours pas ce qui sera fait pour faire évoluer la situation rapidement."

Avant d'ajouter : “Vendredi 14 février, les personnels ont constaté la mise en place d’une cellule psychologique et la présence des équipes mobiles académiques de sécurité dès 8h. Si ces aides ponctuelles peuvent être utiles, elles n’en mettent pas pour autant fin à notre inquiétude. L'assemblée générale des personnels a néanmoins voté la reprise des cours, non parce qu’ils se sentaient en sécurité, mais pour le bien-être des élèves. Ils attendent toujours des moyens supplémentaires pour garantir au mieux la sécurité physique et psychologique des élèves et du personnel : Assistant de Prévention Sécurité, AED supplémentaires et passage en REP+ à terme. Si vendredi, les professeur.e.s ont fait le choix de penser à l’intérêt des élèves avant le leur, il est bien clair que la situation est totalement inadmissible, car personne ne peut accepter d’être menacé de mort sur son lieu de travail”.

LD

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