Publié il y a 1 jour - Mise à jour le 25.01.2025 - De Châteauroux, Corentin Corger - 3 min  - vu 1570 fois

TEMPS ADDITIONNEL Châteauroux - Nîmes Olympique vu à la loupe

nîmes châteauroux

Les Nîmois ont chuté à Gaston-Petit 

- Photo 3F Prod

Chaque lendemain de match de Nîmes Olympique, Objectif Gard vous propose de revenir sur la rencontre passée. Zoom sur ce qu'il faut retenir après la défaite 3-2 des Crocos à Châteauroux. 

L'analyse : 

Hier soir, les terribles événements survenus en tribune sont venus gâcher la soirée et encore ternir un sport qui n'en avait pas besoin, car trop souvent associé à des scènes de violence. Une quarantaine d'ultras montpelliérains sont venus jusqu'à Châteauroux pour s'introduire dans le parcage visiteur et violemment agresser la quinzaine de supporters nîmois présents en étant munis de barres de fer et PVC. Et tout ça pourquoi ? Pour voler une bâche, symbole ultime chez les ultras, dans ce monde si particulier, difficile à décrypter. Plusieurs membres des Gladiators ont été blessés et pris en charge par les pompiers. Une scène qui fait forcément passer le sportif au second plan. Et pourtant la situation devient de plus en plus inquiétante, Nîmes est désormais premier relégable et porte sa série à sept matchs sans victoire. Tout avait démarré avec le but précoce d'Abdeldjelil. La réussite avait décidé enfin de changer de côté, le but était marqué avec l'aide de la barre transversale sur la première occasion des Crocos. Maître dans sa surface, Simon se trouait complètement en relançant dans les pieds adverses et en offrant l'égalisation. La lanterne rouge prenait les devants au retour des vestiaires, néanmoins les Gardois parvenaient à revenir et semblaient mieux armés pour l'emporter. La maladresse était de retour et en face, Clairicia inscrivait un triplé en lobant le gardien du genou. Quand rien ne va... "On a perdu, on est très moyen en ce moment. On sait que ça va être dur. Je n’ai pas peur, on va y arriver. À Nîmes, quand on a été dans la merde, on s’en est toujours sorti", analysait le coach dont le vestiaire assure être encore derrière lui. Gagner face à Valenciennes, vendredi prochain aux Antonins, est plus qu'obligatoire. 

Le Croco clé : Simon, du top au flop

Il était jusqu'à présent presque irréprochable. Dans la situation sportive difficile des Nîmois, Ngapandouetnbu était cité parmi les rares joueurs qui rassuraient dans cette équipe. Et jusqu'à cette terrible 44ᵉ minute de jeu, c'était encore le cas. Maître dans les airs, le gardien prêté par l'OM captait tous les ballons et avait même réalisé un arrêt décisif. Excès de confiance ? En tout cas, comme à Aubagne le week-end dernier, il se déchirait sur une relance à la main directement dans les pieds adverses. Sauf que là, il ne parvenait à se rattraper et encaissait l'égalisation. "Hors de question d’incriminer Simon qui les remet totalement dans le match au pire des moments. C’est pardonné et oublié. C’est un jeune garçon qui apprend, il va nous aider à nous sauver", soutenait Adil Hermach après coup. Sur le deuxième but, le dernier rempart est aussi fautif en sortant trop rapidement de sa cage avant d'être dribblé par l'attaquant. Une soirée véritablement à oublier. 

Les notes : 

La décla' : 

Adil Hermach : "Les incidents prennent le dessus sur la déception du match. C’est inconcevable qu’il arrive encore cela en 2025 pour du foot. C’est dur de parler de foot après cela. J’ai été très dur avec les supporters hier, ils le sont aussi avec moi. On a le droit, car on tire dans le même sens. J’ai trois personnes de ma famille qui ont fait le déplacement et qui voulaient aller en tribunes. J’ai de la peine pour les Gladiators, et en plus, on leur met la sanction de ne pas gagner ce match. Il y a des choses que je ne comprends pas, qu’il n’y ait pas un peu plus de sécurité dans un stade, je me pose la question. Le résultat, je m’en tape.  Même apparemment dans le monde des ultras, ça ne se fait pas, car ils étaient 50 contre 10."

L'image : 

Prévenus de ce qu'il s'était passé pendant la deuxième période, dès le coup de sifflet final, le staff et les joueurs nîmois se sont rendus au pied du parcage pour échanger avec les supporters qui les ont informés de l'agression qu'ils venaient de subir. Une soirée cauchemardesque à tous les points de vue. 

Revivez le match en audio :

De Châteauroux, Corentin Corger

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