ÇA RESTE ENTRE NOUS Les indiscrétions de la semaine
Nous sommes le dimanche 26 janvier 2025. Il est 12 heures. Place aux indiscrétions politiques et économiques de la semaine...
Courage. C’est le mot le plus revenu depuis jeudi après-midi de la bouche des observateurs après l’annonce de la candidature officielle de Julien Plantier à la mairie de Nîmes en 2026. Le courage d’abord parce qu’à moins de 40 ans, se lancer dans cette aventure politique semée d’embuches, ce n’est pas donné à tout le monde. D’ailleurs, en France, moins de 4 % des maires ont moins de 40 ans. En moyenne, les premiers édiles ont 59 ans. Ils sont souvent déjà grands-pères… Mais le premier adjoint a bien l’intention de déjouer cette statistique. À voir... Ensuite, parce que le contexte local est très ardu à Droite. Le maire de Nîmes est dans la dernière ligne droite de son quatrième mandat et sa succession a été longtemps très ouverte. Depuis plusieurs semaines, dans les petits cercles bien informés, tout le monde avait compris que l’histoire était finalement verrouillée. Même Julien Plantier. Le président de Nîmes métropole serait l’élu de Fournier. Faisant fi là encore de cette réalité, le premier adjoint a choisi l’option la plus difficile : tenter sa chance tout seul, contre vents et marées, et face à de nombreux élus qui lui ont déconseillé de se lancer aussi vite. Reste à savoir s’il parviendra à tenir le rythme les 14 prochains mois. Il va devoir passer plusieurs obstacles. La pire, être sûr que le premier édile ne lui retire pas ses délégations de premier adjoint et la présidence de la SPL Agate et de la SAT. Pas immédiatement, mais la sentence pourrait tomber plus vite que prévu selon nos informations. Le maire de Nîmes serait particulièrement affecté par cette déclaration de candidature sans son accord officiel. Son repas, hier midi avec Franck Proust, a fini de le convaincre. Face à cet affront, Jean-Paul Fournier préparerait dans les prochaines semaines, une riposte collective pour siffler la fin de la récréation. Reste que Julien Plantier est une pièce maîtresse du dispositif municipal. Dans l’ombre, il assure de nombreuses représentations et, en quelques années, est devenu un interlocuteur incontournable des décideurs locaux. Avant d’appuyer sur le bouton d’enregistrement de sa vidéo promotionnelle, seul face caméra, dans une rue de Nîmes, il a forcément pris en compte cette réalité. Celle que le maire pourrait difficilement se payer une crise politique un an avant les municipales et nommer en urgence un autre élu pour assumer toutes ses fonctions. Courageux à l’excès, est-ce que Julien Plantier aura cependant les reins solides pour faire campagne alternativement à ses anciens amis ? En formulant des propositions qui mettent en défaut la majorité sortante ? Est-ce qu’il est sûr que tous ses compagnons de route resteront à ses côtés quand Franck Proust déclarera officiellement sa candidature ? Difficile d’avoir toutes les réponses à ce stade… Il est évident cependant qu’une aventure politique ne peut pas se vivre à rebrousse-poil, ni contre le vent de l’Histoire. Il y en a qui ont essayé. Ils ont eu des problèmes. Pourtant, ils pensaient tous au départ avoir un destin municipal…
Par défaut. Julien Plantier explique que sa décision est la résultante du silence à la fois du maire et de Franck Proust. « C’est faux. À deux reprises, Franck Proust lui a fait savoir qu’il serait candidat à la mairie et dans la foulée, à l’Agglo. Et il a promis à Julien Plantier de discuter de son avenir », explique déçu un élu municipal. « Le maire, de la même façon, lui a indiqué en décembre qu’il devra se retirer si Franck Proust se présente. » Reste à savoir pourquoi le premier adjoint s’est engagé dans la bataille ? « Pour jouer le rapport de force et s’assurer une négociation plus efficace », pense savoir un proche de Julien Plantier. Sauf qu’aujourd’hui, Franck Proust agacé, ne veut plus en entendre parler. Pour le moment…
Et si ? Dans les coulisses de l’annonce de la candidature de Julien Plantier, les esprits s’échauffent. Mais certains restent lucides sur la conclusion de cette affaire. « Julien Plantier prépare le terrain électoral avant l’annonce officielle de Proust… Hors de question de laisser toute la place à Rouverand et Bouget », pense savoir un observateur. « Si d’aventure Franck Proust renonçait pour une raison ou une autre, le chemin serait déblayé. » « Le problème avec Plantier, c’est qu’il prend date en fonction des circonstances liées à Proust. Après l’Europe, après la Senim, maintenant, il mise sur un hypothétique renoncement. Ce n’est pas comme cela que l’on devient maire de Nîmes », analyse un proche du patron du Colisée…
Ni Roulle, ni Escojido. Julien Plantier a démissionné de la présidence du groupe de la majorité municipale après l’annonce de sa candidature. « Il avait de toute façon créé les conditions de son retrait après avoir organisé une réunion secrète avec seulement ses élus les plus proches il y a quelques semaines », explique un membre de la majorité. À Jean-Paul Fournier, le premier adjoint a suggéré l’adjointe à la Culture pour le remplacer. Le maire a réservé sa réponse dans un premier temps, mais a rapidement fait savoir qu’il n’en était pas question. « Elle est trop proche de Plantier aujourd’hui. » Qui alors pour prendre en charge le groupe ? Un nom revient avec insistance, celui de l’adjoint au maire délégué à l’Enseignement supérieur, Frédéric Escojido. « Il est consensuel et s’entend avec tout le monde mais ce ne sera pas lui », conclu notre source municipale. Qui alors ?
Rapprochement dangereux. Les prochaines semaines risquent d’être terribles à Droite. Le point d’orgue est probablement la soirée des vœux des Républicains du Gard, qui se tiendra jeudi prochain, en présence de la députée Michèle Tabarot, présidente de la Commission nationale d'investiture des LR. Est-ce que Julien Plantier, candidat officiel à la mairie de Nîmes en 2026, sera là ? « Il n’y a aucune raison pour qu’il soit absent. Bien au contraire. Il n’est pas en guerre avec sa famille politique… », explique un de ses proches. Ce soir-là, le premier adjoint pourra se rassurer : il ne sera pas pris en photo avec Yvan Lachaud comme à la soirée des vœux de la FFB… « Yvan Lachaud m’a simplement dit que je faisais la une de la presse, rien de plus… », indique l’intéressé. Les sourires entre les deux hommes ont pourtant particulièrement surpris certains qui voient déjà dans cette candidature « prématurée, une déclaration de guerre à Droite et la menace d’un rapprochement avec l’ennemi juré », souffle un présent. On passerait alors de la guerre des mots à une guerre thermonucléaire.
Match en coulisse. La candidature de Valérie Rouverand, il y a une semaine, puis celle de Julien Plantier, il y a quelques jours, ouvre la séquence des municipales à Nîmes. Pour le moment, les deux candidats sont à la recherche d’idées auprès des Nîmois pour constituer un programme neuf et crédible. Pour en faire quoi ensuite ? Le soumettre aux suffrages en mars 2026 ? « À la fin, ils ne seront pas sur la ligne de départ, c’est Paris qui décide », condamne, sûr de lui, un observateur politique. Et c’est d’ailleurs probablement ce qui semble le plus intéressant à ce stade. La guerre en coulisse auprès des états-majors des partis politiques. « Les Républicains et Ensemble vont se mettre d’accord pour les villes de plus de 100 000 habitants. Il y aura un accord national. Personne ne va prendre le risque d’une grosse fâcherie un an avant la présidentielle. » Ainsi, comme on l’imagine au Colisée, Franck Proust pourrait bénéficier soit d’une multitude d’étiquettes sur sa liste ou d’un soutien formel des autres partis. « Nîmes est la dernière grande ville des Républicains. Valérie Rouverand rentrera dans le rang comme entre les deux tours des Législatives en juillet dernier… ». Elle pourrait cependant sauver sa tête grâce à une personne qu’elle a malmenée jusque-là : Yvan Lachaud. « Il est le seul aujourd’hui au niveau national à avoir encore la capacité de barrer la route de Franck Proust pour un accord avec les Macronistes… » Affaire à suivre, de très près !
Julien Plantier, bientôt avocat à Montpellier ? Depuis des années, ses détracteurs comme ses soutiens font remarquer au jeune homme qu’il n’a pas vraiment de métier en dehors de la politique. Il n’est pas le seul. On peut citer le sénateur Laurent Burgoa ou encore le président du Pays D’Uzès, Fabrice Verdier, qui justifient : « Quand on veut bien faire son travail d’élu, c’est une fonction à temps plein. » Le problème, c’est que cette dépendance rend plus vulnérable lors des élections, au détriment parfois des convictions. Selon nos informations, Julien Plantier pourrait prochainement intégrer un cabinet d’avocat et œuvrer dans le droit à l’urbanisme. En 2019, il confiait à Objectif Gard ne pas vouloir dépendre de la politique. À 14 mois des municipales, n’est-ce pas trop tard ?
Ridel la joue solo. Il y avait pas mal d’élus hier pour l’inauguration de la double permanence du Parti socialiste à Nîmes et de la députée européenne Chloé Ridel. La déception est grande cependant face au peu de militants présents. « Ils étaient une cinquantaine à tout casser, ce n’est pas avec ça que l’on va gagner en 2026 », regrette un socialiste. Cette séquence a été aussi l’occasion de constater les envies de certains de briller. « Chloé Ridel est brillante dans son discours mais elle ne connaît pas grand-chose au contexte local. » Du côté de la Région, on a ainsi peu goûté la démarche de la députée socialiste dans la presse ces derniers jours. « Entendre dire que personne ne travaille à lutter contre les déserts médicaux, c’est fort de café quand Carole Delga en a fait une priorité avec de véritables résultats et l’embauche de nombreux médecins, notamment dans le Gard. » Derrière cette attaque de Chloé Ridel, on retrouve des dissensions internes au PS national. Cette dernière étant proche d’Olivier Faure, l’actuel secrétaire national. « Elle tape sans arrêt sur Hollande mais on ne gagne pas en divisant mais en rassemblant », rappelle un élu régional…
Medef ou pas ? C’est un huissier qui a signifié le courrier à l’UPE30 le 6 janvier dernier. Courrier dont notre rédaction a eu copie. Le vice-président du Medef national en charge des adhérents annonce la couleur au nouveau président élu, Steeve Calligaro : « Depuis plusieurs années, l’UPE30 ne répond plus aux attentes du Medef national, que ce soit en termes de gouvernance comme de respect des statuts. (…) Par ailleurs, nous constatons de nouvelles difficultés apparues tout au long de l’année 2024. » Et le Medef de préciser son propos et de stigmatiser directement la nomination de Steeve Calligaro au conseil d’administration ainsi que son élection récente à la présidence. Enfin, clou du spectacle, il est fait état d’une absence de versement de la cotisation annuelle au Medef Occitanie en 2022. Ainsi, Bruno Arcadipane, vice-président du Medef et par ailleurs président d'Action Logement annonce « au vu de la gravité et de la multiplicité des violations constatées (…) nous sommes contraints d’étudier la radiation de l’UPE. » Oups.
À qui la faute ? Il semble évident que le président nouvellement élu de l’UPE30 ne soit pas le principal fautif de ce retrait envisagé par le Medef. Le groupement national semble indiquer des dysfonctionnements anciens… Contacté, Steeve Calligaro va droit au but : « Je suis à Paris prochainement pour tenter de sauver la marque Medef qui ne veut plus entendre parler de Giraudier. » Ambiance. On comprend en tout cas mieux pourquoi l’atmosphère était glaciale entre les deux hommes aux vœux de l’Université vendredi soir… Selon les témoins, le président de la CCI Gard est resté de son côté sans saluer le patron du rugby nîmois… À la prochaine assemblée générale de la Chambre consulaire, il y a des chances pour que les couteaux soient de sortie. Pas sûr non plus que la CCI organise encore longtemps ses évènements à la Brasserie Le Drop du RCN, dont elle avait pris l'habitude depuis des mois…
Robert Crauste, l’interrogation. Il vient de fêter ses 70 ans en décembre dernier et le maire du Grau-du-Roi est en pleine réflexion pour envisager un troisième mandat. « Aucune décision n’est prise pour le moment, il se réserve jusqu’en mars prochain », explique un proche de Robert Crauste. Qu’est-ce qui pourrait pousser le médecin graulen à rendre son tablier en 2026 ? « Des raisons purement personnelles car sur l’aspect politique, s’il y retourne, il est quasiment acquis qu’il gagnera. » Alors pourquoi cette introspection ? Cette hésitation ? « Il n’a pas de dauphin capable de prendre la relève et ne veut pas laisser la pointe du littoral gardois à l’extrême-droite. Il est donc dans un véritable dilemme. » En cas de renoncement, il semble évident que la commune pourrait changer de camp. « Charly Crespe est dans les starting-blocks malgré sa jeunesse. Cette annonce pourrait changer la donne et éviter au Républicain de s’engager avec le RN comme la rumeur l’indique depuis quelques temps… »
La compétence au service d'Arles. Frédéric Jouve, l’ancien directeur général des services d’Alès, est depuis 2023 à la tête de l’administration d’Arles Crau Camargue Montagnette. Il va prendre du galon selon nos informations. Il vient d’être choisi par Patrick de Carolis, le maire d’Arles et président de l'Agglo, DGS de la Ville également. Depuis son arrivée à Arles, Frédéric Jouve fort d’une solide expérience a lancé un nouveau pacte de gouvernance, un pacte financier et fiscal et surtout a élaboré un projet de territoire 2030 apprécié de tous les élus. « L’objectif de cette mutualisation permettra de faire fonctionner main dans la main les deux administrations en cohérence sur les projets des deux collectivités », explique une source municipale.
Promesses tenues ? L'adjoint chargé de la Sécurité à Nîmes sera à Paris cette semaine. Il représentera le maire après l'invitation par le Garde des Sceaux à participer, le 29 janvier, comme d’autres élus partout en France, à une réunion de travail sur le narcotrafic. « Nîmes est gangrené comme d’autres villes de France par ce phénomène depuis des années et ne parvient pas à trouver de solutions durables. Cette rencontre avec d’autres maires sera l’occasion d’identifier les retours d’expérience et les solutions qui marchent », explique une source à la Ville. Gérald Darmanin alors ministre de l’Intérieur avait pris des engagements forts pour Nîmes après plusieurs meurtres à la fin du mois d’août 2023. Renforcement des effectifs, création d’un poste de police, etc… Richard Schieven aura peut-être la possibilité de rappeler à son bon souvenir le désormais ministre de la Justice...
C’est toujours un succès… La barre des 80 000 billets vendus pour l’édition 2025 du Festival de Nîmes vient d’être franchie alors qu’il reste encore trois belles dates à annoncer selon nos informations. Un succès qui ne se dément pas et fait taire les quelques premières critiques sur la programmation de cet été. « On nous dit qu’il n’y a pas assez d’artistes internationaux. C’est factuellement faux puisque nous avons Santana ou encore Scorpions. Et d’autres que l’on va annoncer. Enfin, nous avons comme l’an dernier fait un énorme coup avec Dj Snake qui est complet depuis longtemps », explique les organisateurs.
Intervill's Nîmes-Arles ? Arles et Nîmes vont s’affronter dans les arènes d’Arles le 21 juillet 2025 a annoncé le week-end dernier l’équipe de Ludi Arles Organisation. Vachettes et jeux gonflables seront bien au rendez-vous sur la piste arlésienne. Un spectacle familial qui devrait ravir petits et grands. Renseignement pris à Nîmes, personne ne semble au courant… « Nous avons entendu parler de cette histoire du côté d’Arles, mais les organisateurs n’ont absolument pas pris contact avec nous », explique une source municipale. Du côté de Simon Casas Production, même réponse : « Nous ne sommes pas au courant. » Difficile de comprendre quand on sait que l’empresa des arènes de Nîmes est dans l’aventure de Ludi Arles Organisation depuis fin 2023…
Des départs chez Edeis. Jean-Luc Schnoebelen, patron d’Edeis, vient d’annoncer son départ. « C'est avec une émotion sincère que je tiens à remercier l'ensemble des collaborateurs d'Edeis pour cette magnifique aventure que nous avons partagée pendant huit ans et qui aura considérablement marqué ma vie professionnelle », explique-t-il sur Linkedin. Il n’est pas le seul. Sa fille, Lucie Schnoebelen, n'assure plus la direction des monuments romains nîmois. Elle a repris ses fonctions dans la communication en attendant de voler vers d’autres cieux ? C’est désormais Jérôme Nolesini, le directeur de l'aéroport de Nîmes, qui chapeaute l’ensemble des dossiers nîmois. Autre retrait probable, Olivier Galzi, vice-président en charge de la stratégie et du développement d'Edeis. Ce jeudi 23 janvier, c’est Jean-Emmanuel Casalta qui a été choisi pour prendre les rênes de la chaîne Public Sénat au détriment de l’ancien présentateur des JT de France 2. Qui devrait chercher un autre point de chute dans les prochains mois…
Retour du Club ! Demain lundi, le Club Objectif Gard est de retour du lundi au mercredi à 12h30 et 18h00. Pour l’occasion, l’émission TV en direct crée l’évènement. À la mi-journée, c’est Magali Saumade, la présidente de la Chambre d’agriculture, en pleine campagne pour sa réélection, qui sera notre invitée. Et le soir, ne manquez pas le grand débat des municipales. Objectif Gard lance les hostilités en confrontant deux personnalités nîmoises : Julien Plantier, candidat officiel pour 2026 et Vincent Bouget, le leader de la Gauche qui sera adoubé dans quelques semaines. Nîmes Olympique, insécurité, attractivité du territoire ou encore transition écologique, ils ne sont d’accord sur rien. Et vont en débattre en direct ! Bande-annonce :
- Franck Proust
- Nîmes Métropole
- ville de Nîmes
- Julien Plantier
- Municipales 2026
- Arles
- Frédéric Jouve
- Patrick de Carolis
- Festival de Nîmes 2025
- Intervill's
- Eric Giraudier
- Medef
- UPE30
- Steeve Calligaro
- Jean-Paul Fournier
- Valérie Rouverand
- renaissance
- Ensemble
- Yvan Lachaud
- Fédération Les Républicains
- Candidature
- Débat
- Le Club Objectif Gard
- direct vidéo
- Vincent Bouget
- Magali Saumade
- Chambre d'agriculture du Gard
- élections
- Edeis
- Jean-Luc Schnoebelen
- Olivier Galzi
- Intervill's
- dj snake
- santana
- Scorpions
- Richard Schieven
- Gérald Darmanin
- ministre de la Justice
- Avocats
- Arles Crau Camargue Montagnette
- Robert Crauste
- Le Grau-du-Roi