Ce samedi 25 janvier, au lendemain d'une soirée cauchemardesque pour les Crocos, l’assemblée générale trimestrielle du collectif Sauvons le Nîmes Olympique a eu lieu. L’occasion de présenter leurs vœux à tous les adhérents, mais également d’évoquer différents projets.

Premier point abordé : le retour des supporters au stade. “Nous sommes tous motivés à revenir supporter notre équipe, mais seulement si le président est prêt à accueillir tous ses supporters. Nous demandons à Adil Hermach d’en parler avec lui”, soutient le président du collectif, Patrick Fustier.

Vendredi 31 janvier à 19 heures, Sauvons le Nîmes Olympique, les Gladiators, les Nemausus 2013 et le Club Central donnent rendez-vous à tous devant le stade des Antonins pour exposer leur mécontentement de la situation actuelle. “Le club est en danger”, lance Patrick Fustier.

Des futurs repreneurs ?

Second point, la formation des jeunes. “Nos jeunes ont du talent, mais très vite, ils sont sollicités par des clubs professionnels et s’en vont. Ils ne peuvent pas signer de contrat professionnel, depuis qu’on a perdu l’agrément grâce à Rani Assaf. Alors, on aimerait que monsieur Larcier, responsable de la formation, nous répondent : comment peut-on donner des perspectives à nos jeunes joueurs ?”, questionne le bureau de Sauvons le Nîmes Olympique. Puis, en quelques mois, le collectif a rencontré deux potentiels repreneurs. Problème, Rani Assaf ne répond pas au téléphone, mais surtout, il demande neuf millions d’euros : six millions pour le club relégable en National et trois millions pour le stade.

La rénovation du stade

“Le stade des Costières n’est pas à démolir, mais il est à rénover !”, s’exclament les supporters. L'objectif est clair : prendre rendez-vous avec la mairie et discuter. De plus, le collectif annonce vouloir rencontrer tous les candidats qui se présentent aux municipales pour leur demander leur vision pour le club du Nîmes Olympique et pour le stade des Costières. “Bien évidemment, on vous tiendra au courant de leurs réponses”, affirment-ils. Pour finir, le collectif a donné ses chiffres. Ils sont actuellement 1 700 adhérents et ont récolté près de 30 000 euros. “Nous sommes très contents, car nous avons depuis peu des partenaires économiques qui nous soutiennent, notamment des commerçants et des PME de la région”, conclut le collectif.