UZÈS Avec le premier salon Art’isans, les métiers d’art ont leur écrin
La toute première édition du salon Art’isans, dédié aux métiers d’art, a ouvert ses portes ce samedi matin pour tout le week-end au lycée Gide d’Uzès.
Une centaine d’artisans d’art en tout, dont une bonne partie dans l’enceinte du lycée, attendent les visiteurs en ce week-end de Journées européennes du patrimoine, répartis en « univers » : la terre, le feu, le fil, le bois, le bijou, la lumière, la pierre et le design. Quasi tous ces artisans d’art sont originaires de notre département.
L’initiative, lancée par la Chambre de métiers et de l’artisanat du Gard et le Conseil départemental, a trouvé en Uzès un écrin idéal. Dans la cité ducale, la proportion des artisans d'art est deux à trois fois supérieure à la moyenne, ce qui fait que cette ville d’art et d’histoire « se prête particulièrement bien à ce type de manifestation », salue le sénateur Denis Bouad lors de l’inauguration de l’événement.
Un événement organisé principalement dans un lycée polyvalent, qui fait la part belle à l'enseignement des métiers d’art, « autour d’un seul but, promouvoir le monde de l’artisanat, et préserver les savoir-faire et notre patrimoine », souligne le proviseur du lycée Samir Ziane. C’est, du reste, le but de l’événement : « on fait ça pour eux, rappelle le président de la CMA30 Xavier Perret en parlant des artisans d’art. Nous voulons les mettre en avant, dans cette ville de l’artisanat d’art. »
Côté ville d’Uzès et Communauté de communes du Pays d’Uzès, on se réjouit d’une initiative qui contribue à asseoir Uzès comme la capitale gardoise des métiers d’art, avec lesquels « il y a une histoire sur le territoire », rappelle le président de la CCPU et premier adjoint au maire d’Uzès Fabrice Verdier. Du reste, le territoire « croit beaucoup à cette filière, le Pays d’Uzès aura demain une pépinière des métiers d’art et le lycée lancera un BMA (brevet des métiers d'art, ndlr), une formation post-bac », avance Fabrice Verdier.
Alors l’idée est d’installer le rendez-vous. « C’est le premier salon, on espère qu’il y en aura beaucoup d’autres », affirme la conseillère départementale Bérengère Noguier. Car, comme le rappelle Fabrice Verdier, les métiers d’art ont de l’avenir : « ils ne sont pas délocalisables et pas remplaçables par de l’intelligence artificielle », ce qui, à notre époque, pourrait bien devenir un atout.
Le salon Art’isans est à découvrir ce samedi jusqu’à 18h, et ce dimanche de 9h à 18h. Entrée libre et gratuite, plus d’informations ici.