Si on connaît tous la banque, on sait moins que le Crédit agricole est, par le biais des administrateurs bénévoles de ses caisses locales, un acteur de la vie uzétienne. « Nous, administrateurs, ne sommes pas banquiers, nous sommes élus, notre rôle est d’animer les caisses locales et de les faire vivre dans un tissu social », explique le président de la caisse locale d’Uzès Hervé Labeille. Du reste, un nouvel administrateur a été élu mardi soir en la personne de David Burger, patron de l’Intermarché de Montaren.

Ainsi, en 2024, la caisse locale du Crédit agricole, qui regroupe les deux agences uzétiennes dirigées par Mohamed Yamani, a accompagné de nombreuses manifestations, comme le Street event, le Mois du hip-hop, VT’Truffes, le festival Seuls en scène, le sport adapté ou encore le Noël des enfants. Sur ce dernier événement, « nous avons invité 1 000 enfants à l’Ombrière pour un spectacle de fin d’année, des enfants du groupe scolaire d’Uzès, de l’école Sainte-Anne et de sept villages de l’Uzège », développe Hervé Labeille.

Les projets, la caisse locale y apporte « une aide logistique, humaine ou financière », pose le président, avec un critère principal à respecter : l’association soutenue ne doit pas faire de bénéfice ou de profit. Parmi les associations soutenues financièrement, on retrouve Écrire et lire, pour son festival, Treize’or des ti’lions, pour ses actions de lutte contre le harcèlement scolaire et pour l’inclusion des personnes en situation de handicap, et les Azimutés, pour leur festival de la photo. Un chèque de 1 000 euros a été remis à chaque association.

« Il n’y a pas beaucoup de banques qui font ce qu’on fait », souligne le directeur général adjoint du Crédit agricole du Languedoc, Cyrille Cattelan. La banque se fixe pour objectif « d’être un partenaire de confiance pour nos clients, un façonneur de territoire et un acteur de l’inclusion », poursuit-il. Les actions menées par la caisse locale sur le territoire s’inscrivent dans ces trois objectifs.

À Uzès, où le Crédit agricole compte 6 000 sociétaires, la tendance se poursuivra en 2025. « Nous allons mener quatre à cinq actions dans l’année, avec un budget de 5 000 à 8 000 euros », avance Hervé Labeille, qui ambitionne, en fin d’année, de reconduire le Noël des enfants.