Publié il y a 6 h - Mise à jour le 22.02.2025 - Thierry Allard - 2 min  - vu 167 fois

GARD 60 000 rebonds, pour aider les entrepreneurs à surmonter la liquidation de leur entreprise

Une partie de l'équipe de 60 000 rebonds pour le Gard

- Thierry Allard

En 2024, plus de 400 entreprises ont fait l’objet d’une liquidation judiciaire dans le Gard. Une situation difficile à vivre pour les éventuels salariés de ces entreprises, mais aussi pour la personne qui était à leur tête.

Philippe Rambaud est passé par là. « Son entreprise a été liquidée après la crise financière de 2008, et il s’est senti très seul », rejoue Bénédicte Duret, responsable régionale de l’association 60 000 rebonds, que Philippe Rambaud a alors fondée. Avec un principe simple : accompagner les chefs d’entreprises à partir du dépôt de bilan.

« Nous proposons un accompagnement qui peut aller jusqu’à 24 mois, pose Bénédicte Duret. Un accompagnement individuel par un coach et un parrain, avec sept séances sur six mois pour aider à la reconstruction personnelle, puis on se réunit tous les mois pour travailler de façon collective sur les parcours. » Le but est de « prendre plus de recul et de ne surtout pas être dans le déni », reprend-elle, pour « changer de regard sur l’échec, la réussite et l’échec vont ensemble, or nous n’avons pas cette culture en France. »

L’association, qui est présente au niveau national, revendique 1 300 entrepreneurs accompagnés chaque année par ses équipes de bénévoles. Elle est présente dans le Gard depuis un an environ, avec « une équipe d’une quinzaine de bénévoles », présente Louise Cardwell, référente de 60 000 rebonds pour le département.

Si elle est désormais identifiée par les différentes institutions localement, 60 000 rebonds cherche à se faire connaître des chefs d’entreprises, mais aussi à recruter des bénévoles. Elle était représentée à la plénière mensuelle de l’association de chefs d’entreprises du Gard rhodanien Grisbi ce jeudi à Saint-Étienne-des-Sorts, dont une des membres a été accompagnée à la liquidation de son entreprise. Une présence alors que « beaucoup ne nous ouvrent pas la porte, le sujet fait peur », avance Bénédicte Duret.

Pourtant, « la solidarité se joue aussi à tous les moments de la vie professionnelle de l’entrepreneur, donc il est important d’être présent dans les réseaux », affirme-t-elle. Pour que, après un échec, chaque entrepreneur trouve la ressource pour « oser à nouveau ».

Plus d’informations ici.

Thierry Allard

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio