Publié il y a 1 an - Mise à jour le 21.06.2023 - Boris De la Cruz - 2 min  - vu 1013 fois

GARD Le gourou "loup blanc" en grève de la faim pour clamer son innocence

En détention provisoire depuis 18 mois, le mis en examen âgé de 71 ans, est en grève de la faim et compte bien la continuer...

Il clame son innocence et désigne devant la chambre de l'instruction de Nîmes par leurs noms les victimes qui ont "osé" déposer plainte contre lui. Il cite le nom de chaucune de ses victimes et ajoute à chaque fois je suis innocent, "il s'agit de relations consenties". C'est par le bais d'une visio que cet homme, de 71 ans, mis en examen depuis 18 mois demande une nouvelle fois de sortir de prison sous contrôle judiciaire?

Celui qui était appelé autrefois "loup blanc" dans la communauté qu'il dirigeait, est accusé de viols et abus sexuels , mais aussi d'avoir abusé de son autorité pour détourner de l'argent à un adepte. 

Le mis en cause est impliqué dans des affaires de viols et agressions sexuelles sur des femmes de son entourage, car cet homme au temps de sa splendeur était "le centre du monde", d'une petite communauté totalement acquis à se cause et à ses paroles. Le gourou réfute depuis le début la moindre emprise sur "ses conquêtes", pourtant quelques femmes ont déposé des plaintes contre lui.

C'est la Section de Recherches de Nîmes qui a mis fin aux agissements présumés de "loup blanc". 

"Il a 71 ans, il n'a pas de casier judiciaire, il a perdu 13 kilos depuis qu'il est en détention", affirme son avocat. Un "gourou" dont la détention provisoire a été prolongée très récemment de 6 mois par un juge des libertés et de la détention. "Il y a 160 témoignages à décharge, des témoignages qui ont une valeur importante car depuis 18 mois s'ils avaient voulu changer de version, ils auraient pu le faire", insiste l'avocat de "loup blanc". 

"Je n'ai jamais fait de magie noire, je suis innocent et je vais aller au bout de ma santé car c'est le seul moyen de prouver mon innocence, sinon je ne suis pas entendu", affirme le septuagénaire mis en cause.

Un contrôle judiciaire à laquel s'oppose l'avocat général Hervé Poinot contre cet homme à l'origine "de dérives sectaires connues". "Un homme qui était intéressé par une seule chose, avoir des relations sexuelles avec des adeptes. Il avait les yeux exorbités pendant l'acte", selon l'avocat des parties civiles. "Il avait une soif de pouvoir et d'autorité" et "son influence était totale sur des personnes qui évoluent dans un rituel parallèle", selon le même avocat. 

La cour d'appel décidera le 23 juin si elle libère "loup blanc", ou s'il reste en détention provisoire

Boris De la Cruz

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