JUSTICE Procès de Rodilhan : deux pro-corridas font appel
Ils ne seront plus 18 comme au procès devant le tribunal correctionnel, mais plus que deux devant la Cour d’Appel de Nîmes. Depuis hier soir, le délai pour faire appel de la décision de première instance est dépassé. Seulement deux hommes ont décidé de poursuivre l’aventure judiciaire concernant les incidents survenus en 2011 dans les arènes de Rodilhan... Le maire de la commune, Serge Reder, sera jugé une seconde fois. Il a écopé en première instance de 1 500 euros d’amende. Son avocat, le bâtonnier Guy Laïck avait dès le jugement annoncé son intention de faire appel.
L’autre aficionado décidé à combattre la décision du tribunal correctionnel est le jeune Corentin Carpentier, président « des jeunes aficionados nîmois », condamné à 600 euros d’amende. C’était le seul prévenu pour lequel le Procureur n’avait pas requis de peine à l’audience estimant que l’infraction qui lui était reprochée n’était pas constituée. Il est soupçonné d’avoir évacué par la violence une jeune femme des arènes. « Sur la vidéo, on voit très bien qu’il ne pratique pas de violences », affirme son conseil Me Ludovic Para.
Jean Pierre Garrigues, le responsable du Crac, « le comité radicalement anti corrida », qui était le seul anti corrida poursuivi « n’a pas fait appel de sa condamnation ». "Oui, il assume parfaitement", assure son conseil Me Françoise Delran. Il a été sanctionné de 4 mois de prison avec sursis pour « l’organisation d’une manifestation interdite ».
Boris De la Cruz