Une Rolex d'une valeur de 45 000 euros, des jet-skis pour 25 000 euros, un Spa pour 13 000 euros, des vélos électriques pour 15 000 euros et du carrelage pour 9 000 euros... Les infractions reprochées au prévenu, âgé d'une trentaine d'années, ne s'arrêtent pas là. La liste est longue très longue. La juge de la cour d'appel correctionnelle rappelle qu'il est poursuivi pour "37 infractions dans cinq dossiers distincts".

Des faits d'escroqueries survenus entre fin 2023 et début 2024 et qui se déroulent dans le Gard, en Ardèche, en Gironde. Douze chèques falsifiés et des ordres de virement réalisés grâce à deux tampons qui ont été volés dans des agences bancaires de Bagnols-sur-Cèze en 2023. C'est d'ailleurs en tirant le fil des tampons bancaires que les enquêteurs vont remonter jusqu'à l'escroc qui menait grand train en usurpant des identités ou en profitant de l'identité d'une de ses connaissances.

Mardi, à l'audience de la cour d'appel de Nîmes, il a reconnu l'intégralité des faits alors qu'au moment de son interpellation, il les refutait. Il avait néanmoins commencé à en reconnaître certains devant le tribunal correctionnel de Nîmes il y a quelques mois. Ce mardi, en même temps que ses aveux, il est un petit peu plus rentré dans le détail, affirmant qu'il avait revendu les produits volés. Quant à la Rolex achetée à un particulier 45 000 euros grâce à un ordre de virement bancaire falsifié, il s'en serait séparé pour 9 000 euros...

Il a fini par contester les 4 ans de prison prononcés par le tribunal correctionnel de Nîmes, estimant que la peine est trop importante à son goût. Seulement, ce prévenu est déjà connu de la Justice pour des faits similaires : la sanction est confirmée. Il repart en détention.