Publié il y a 8 jours - Mise à jour le 08.04.2025 - Boris De la Cruz - 2 min  - vu 1144 fois

JUSTICE Sous l'effet de protoxyde d'azote il refuse de s'arrêter en voiture et blesse deux policiers

Il a refusé le contrôle de Police durant le dernier week-end. 

10 jours et 45 jours d'ITT pour deux fonctionnaires du commissariat de Nîmes qui ont fait face à un chauffard qui sous l'effet du protoxyde d'azote n'a pas voulu s'arrêter. Ce père de famille, âgé de 40 ans, est déjà connu pour 9 autres condamnations pénales, il a encore fait parler de lui durant le week-en dernier. 

Au volant d'un véhicule sans contrôle technique et pour cause "il devait être désossé pour des pièces détachées", il a foncé lorsqu'il a vu que des policiers qui voulaient le contrôler. Un prévenu qui comparaît détenu depuis son arrestation après les faits d'il y a quelques jours. Le mis en cause est poursuivi pour refus d'obtempérer, mais aussi conduite en état d'ivresse, refus de se soumettre aux analyses de stupéfiants, et détention d'une arme... "une serpette pour planter de la menthe", dit-il pour justifier cette arme dans son habitacle. Un quadragénaire qui a multiplié les conduites dangereuses durant le week-end en prenant un rond-point à contresens, et en grillant un feu. De plus, il était muni de fausses plaques d'immatriculation. Un cumul d'infractions pour cet homme qui est un habitué du tribunal correctionnel. 

" Mon client a été blessé dans le cadre de l'interpellation. Et encore cette affaire ne se termine pas trop mal grâce au policier que je représente qui est un policier de la vieille école... Il garde toujours son sang froid, affirme maître Valérie Devèze, conseil du fonctionnaire blessé. " Le prévenu voulait coûte que coûte échapper au contrôle de Police", complète Maître Devèze qui défend avec Maître Jean-François Corral les deux policiers blessés.

"Les déclarations du mis en cause sont aujourd'hui contradictoires avec les éléments du dossier", estime la procureure. "Et les policiers ne se sont pas blessés seuls" . 

"La décision de ne pas s'arrêter c'est 1/10 de seconde. Il a mal choisi et ensuite il y a toutes les conséquences pour ce père de famille qui a quatre enfants", plaide en défense Maître Carmelo Vialette. 

Un père de famille qui est finalement puni en audience de comparution immédiate à 3 ans de prison dont une année avec un sursis probatoire. Il est maintenu en détention pour commercer à purger sa peine. 

Boris De la Cruz

Faits Divers

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio