Le 12 mars 2025 à 15h10, un homme de 55 ans se présente devant un bar à thé, avenue de Provence à Marguerittes. Ce dernier est connu pour des incidents antérieurs, alors la gérante de l’établissement s’empresse de fermer les baies vitrées. Mais l’homme insiste pour entrer et va faire un geste d’égorgement à un jeune serveur. Quand les forces de l’ordre arrivent sur place, le Gardois a un joint à la main et tient des propos incohérents. Puis, un gendarme est pris pour cible par l’individu qui lui adresse des insultes à connotation raciste.

Ce vendredi 11 avril, le quinquagénaire a été jugé devant le tribunal correctionnel de Nîmes. Le prévenu reconnaît les faits, tout en les minimisant : « Je n’étais pas dans mon état normal. » Il est pourtant en récidive, déjà poursuivi pour des faits similaires le 24 février dernier. « Votre situation est désespérante. Vous avez 42 mentions à votre casier judiciaire », révèle le président du tribunal. Une expertise psychiatrique datant de février 2025 le décrit comme « un homme présentant une dangerosité criminologique et psychiatrique ». Le prévenu, sans domicile fixe, souffre également d’une addiction sévère à l’alcool et aux stupéfiants.

Le tribunal correctionnel de Nîmes relaxe le prévenu pour les menaces de mort, mais le déclare coupable des autres faits. Il est condamné à 10 mois de prison ferme, un maintien en détention, et 300 € de dommages et intérêts à verser au gendarme victime.