Le rideau est tombé une dernière fois… avant deux ans de silence. Le Cratère d’Alès, scène nationale, a fait vibrer ses murs une ultime fois samedi 12 avril, à l’occasion d’une grande soirée de clôture. Le public, venu en nombre, a répondu présent pour fêter ce lieu emblématique de la vie culturelle alésienne avant sa fermeture pour travaux.

Une foule réunie sur la scène

Dès 18h, l’ambiance était à la fête. À l’intérieur comme à l’extérieur du bâtiment, transformé pour l’occasion en véritable terrain de jeu artistique, les spectateurs ont pu profiter de nombreuses performances. De l’acrobatie aérienne sur la façade du théâtre aux concerts électro en passant par des installations visuelles immersives, la soirée a tenu toutes ses promesses.

Point d’orgue de la soirée : le spectacle "Bal clandestin" de la compagnie Chatha, ou Aïcha M’Barek et Hafiz Dhaou ont proposé une version de bal XXL avec sept danseurs et deux musiciens, pour suspendre la danse hors du temps. Un spectacle qui, à la fin, a permis au public de se retrouver sur scène et de danser. 

Les différentes salles du théâtre étaient métamorphosées : cabaret décalé, DJ sets, projections et créations lumineuses offraient un parcours festif et poétique. Le bar, quant à lui, n’a pas désempli, animé par les conversations enthousiastes des habitués comme des curieux venus vivre cet événement unique. La soirée a aussi été l’occasion de dire au revoir à une époque. 

Encore des spectacles d'associations 

Après cette parenthèse festive, le théâtre fermera ses portes pour entamer un vaste chantier de rénovation et de transformation. Si d'ici la fin juin, de nombreux spectacles auront encore lieux dans les salles du Cratère, ce seront avant tout des animations des écoles, clubs et associations, le programme du Cratère est lui terminé pour la saison. À l’horizon 2027, le Cratère renaîtra, plus moderne, plus accessible, et toujours aussi ambitieux sur le plan artistique. D’ici là, la programmation du Cratère se poursuivra hors les murs, dans différents lieux du bassin alésien. Une nouvelle étape commence, mais une chose est sûre : l’esprit du Cratère, lui, ne disparaît pas.