Publié il y a 7 h - Mise à jour le 21.01.2025 - Boris De la Cruz - 2 min  - vu 656 fois

JUSTICE Un homme frappe et tue un petit chien à coups de balai

Photo illustration

L'audience s'est déroulée ce mardi matin au tribunal correctionnel de Nîmes concernant des faits survenus dans les rues de Nîmes en décembre 2023. 

L'affaire a fait beaucoup de bruit en décembre 2023 au moment des faits. Théa, une femelle de race "Pinscher nain", avait été euthanasiée suite aux blessures infligées à coups de balai par un homme... Ce dernier, âgé d'une trentaine d'années, comparaissait ce mardi matin devant le tribunal correctionnel de Nîmes pour "acte de cruauté envers un animal domestique". 

Dans les faits, une dame sort son petit chien, elle le tient en laisse mais l'animal parvient à s'échapper et aboie. Le propriétaire d'un autre petit chien prend le sien dans les bras et essaie de faire partir l'animal énervé. À la fenêtre de son domicile, le fils de ce dernier décide d'en découdre avec le canidé de sa voisine. Il prend un balai et frappe sur la tête du Pinscher qui perd connaissance, les os brisés sous les coups. Le trentenaire a été placé en garde à vue après ces violences, et a été jugé ce mardi 21 janvier 2025.

Le pénaliste nîmois Me Baptiste Scherrer

Le parquet a réclamé 6 mois de prison avec sursis contre cet homme qui n'avait aucun antécédent judiciaire. Le représentant du ministère public a réclamé également l'interdiction de détenir un animal. Six parties civiles, des associations de défense des animaux, réclamaient près de 2 000 euros chacune. Elles ont obtenu 200 euros.

Pour le prévenu, le pénaliste Me Baptiste Scherrer a plaidé et obtenu une peine bien inférieure aux réquisitions. En effet, son client écope de 4 mois de prison avec un sursis simple et les dommages et intérets que son client devra payer sont divisés par dix par rapport à ceux réclamés par les associations de protections animales. Le prévenu bénéficie de plus d'une exclusion du bulletin numéro 2 du casier judiciaire comme demandé par Me Scherrer.

Pour la propriétaire de la chienne tuée, qui avait déposé plainte après les faits, elle recevra 1 000 de dommages et intérêts contre les 5 000 souhaités.  

Boris De la Cruz

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio