Le parquet de Nîmes réclamait la détention du mis en cause jusqu'à son jugement du 1 décembre prochain et sa nouvelle expertise psychiatrique. Sa défense représentée par maître Jean-Michel Rosello (voir photo) a plaidé et obtenu le contrôle judiciaire.

Cet ancien militaire, âgé de 33 ans, était ce jeudi après-midi à l'audience de comparution immédiate. Il lui est reproché l'infraction de "menace de crime contre les personnes avec ordre de remplir une condition" et  "détention non autorisée de matériel de guerre, arme, munition, ou de leurs éléments".

Ce dossier qui arrive à la barre du tribunal débute lundi lorsque cet homme envoi un message menaçant sur la plateforme de l'IGPN (l'Inspection générale de la police nationale) où il indique que si sa plainte pour cambriolage n'était pas prise au sérieux il allait déclencher la guerre. Des propos menaçants et une personnalité troublante déjà connu pour des menaces qui vont rapidement mettre les autorités en action. Le RAID va être appelé à la rescousse et interpeller ce trentenaire sans aucun blessé, et sans qu'aucun tir ne soit constaté. Une interpellation en douceur, avec les négociateurs du service d'élite aux premières loges.

Un ex-militaire, qui sera placé en garde à vue, avec une enquête de la sûreté départementale de Nîmes. Arrivé entre deux policiers ce jeudi au palais de justice de Nîmes, le suspect est parti libre de l'audience aujourd'hui. Une audience qui ne statuait que sur son incarcération ou son contrôle judiciaire, le fond du dossier ne sera abordé que le 1 décembre. En attendant, le forcené a retrouvé la liberté avec plusieurs obligations à respecter.

B.DLC