Justice. Il venait de voler un ordinateur lorsque l'alerte a été donnée aux policiers. Ce 21 novembre 2024, à 19h25, le suspect est aperçu dans les rues de Nîmes. Deux policiers de la BAC sont partis à pied le chercher dans les rues sombres. Un troisième policier est seul dans le véhicule de fonction lorsqu'il voit la silhouette du suspect s'approcher de lui. Ni une ni deux, le contrôle est décidé. Mais le mis en cause, âgé de 20 ans, le refuse . "Devant vous l'homme qui paraît endormi aujourd'hui dans le box n'est pas celui qui a fait face au policier le soir des faits, tacle le procureur Lubin. Ce prévenu n'est pas un enfant de coeur, il a 7 mentions au casier judiciaire et il y a toujours de la violence dans son comportement", complète le représentant du parquet de Nîmes. "Au moment des faits, il est sous sursis probatoire et maintenant pour faire diversion il est évoqué des violences policières. Mais au départ il a refusé d'être contrôlé. Le policier a usé de la force strictement nécessaire pour l'interpeller", estime le procureur Lubin qui réclame 2 ans de prison avec un maintien en détention. Les violences policières évoquées à l'audience ont été balayées par le tribunal correctionnel et le prévenu est reconnu coupable du recel de vol, d'usage de stupéfiants et des violences sur une personne dépositaire de l'autorité publique. Il écope de 20 mois de prison avec la poursuite de son incarcération.