Publié il y a 3 h - Mise à jour le 31.01.2025 - Louise Gal - 2 min  - vu 105 fois

ARLES Cérémonie des voeux du Parti des Arlésiens : "Lorsque la gauche est unie, elle gagne !"

Nicolas Koukas voeux 2025.

Le parti des Arlésiens présentait ses voeux jeudi 30 janvier.

- Louise Gal

Le Parti des Arlésiens présentait ses voeux jeudi 30 janvier dans la salle Jean et Pons Dedieu. L'occasion d'annoncer qu'ils se lanceront unis dans la campagne municipale de 2026.

Nicolas Koukas, Dominique Bonnet, Marie Andrieu, Mohamed Rafaï et Jean-Frédéric Déjean, élus d'opposition regroupés au sein du Parti des Arlésiens, présentaient leurs voeux jeudi 30 janvier devant un public venu en nombre dans la salle Jean et Pons Dedieu. 

"Lorsque la gauche est unie, elle gagne !"

Et pour 2025, leur voeu est que les différentes forces de gauche avancent unies pour les élections municipales de 2026. "C’est un engagement que je veux prendre devant vous. Celui de dépasser ce qui nous divise pour coconstruire, collectivement, une alternative crédible solide et porteuse d’espoir", annonce Nicolas Koukas, le président PCF du groupe d'opposition, qui estime que "l’union des forces de gauche et écologistes n’est plus une option, mais une nécessité impérieuse". "Mais il ne s’agit pas seulement d’unir des partis, mais de rassembler toutes celles et ceux qui, sur nos territoires, refusent la résignation et le repli sur soi." Ce dernier de rappeler : "Il y avait sept listes de gauche aux dernières municipales. Comment voulez-vous qu'on gagne avec sept listes de gauche ? "

Nicolas Koukas le martèle, "lorsque la gauche est unie, elle gagne !", indique-t-il en s'appuyant sur le score qu'il a obtenu lors des législatives de 2024 alors qu'il était le candidat du Nouveau Front Populaire dans la 16ème circonscription des Bouches-du-Rhône. "À Arles, avec 52% des suffrages, nous avons devancé l'extrême droite. Même si nous avons été battus à l'échelle de la circonscription, ce résultat est un formidable espoir pour demain et un signal fort envoyé à toutes les forces de gauche arlésienne" Sera-t-il le candidat de cette union en 2026 ? Celui qui a obtenu 42,8 % des suffrages lors du second tour de l'élection municipale de 2020 estime "qu'avant même de parler de personnes, c’est bien la question du projet politique que nous devons travailler collectivement." 

Un projet en opposition à celui de Patrick de Carolis

Un projet politique basé "sur des engagements concrets, fondés sur la proximité, sur la transparence, sur la justice sociale et écologique." En opposition avec une "vision technocratique et éloignée des réalités sociales", indique-t-il, accusant Patrick de Carolis de prendre "des décisions sans réelle concertation." Marie Andrieu abonde en son sens, en fustigeant notamment "une réduction drastique des soutiens aux associations, un abandon des quartiers, des difficultés croissantes pour se loger, une hausse de l'ensemble des taxes municipales, un centre-ville qui se vide..." Jean-Frédéric Dejean parle quant à lui de "six années de renoncement, six années de perdues".

"Imaginez ce que représenterait 12 ans. Mais cette vision d'horreur nous n'avons pas à l'envisager. Dans un an, Arles peut retrouver sa singularité", affirme-t-il avec confiance. Pour cela, Dominique Bonnet promet qu'ils seront "à l'écoute de ce qui viendra des partis bien sûr, mais pas que", affirme-t-elle, soulignant qu'ils seront également attentifs à ce qui viendra "des associations, des citoyens." Les élus promettent une année de "renouveau pour Arles", qui n'est pas "le 21 ème arrondissement de Paris", insiste Mohamed Rafaï.

Louise Gal

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio