Publié il y a 4 h - Mise à jour le 14.03.2025 - Louise Gal - 2 min  - vu 38 fois

ARLES Valoriser la voie d'Arles du chemin de Saint-Jacques de Compostelle

Lancement des assises de la voie d'Arles.

- Louise Gal

La troisième édition des assises de la voie d'Arles du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle s'est tenue à Arles, jeudi 13 et vendredi 14 mars, dans l'objectif de valoriser cette voie encore trop méconnue, en travaillant sur son point de départ. 

La troisième édition des assises de la Voie d'Arles - GR ® 653, du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle se déroulait les 13 et 14 mars à Arles, avec un travail autour de plusieurs thèmes. Il y a tout d'abord eu la question de la coopération tout le long de la voie et des actions susceptibles d'être mises en oeuvre avec les autres villes étapes. "Nous avons très peu d'échanges avec la première ville étape qui nous succède, c'est à dire Saint-Gilles", a par exemple reconnu Sophie Aspord, adjointe à l'Urbanisme, à l'aménagement du territoire, au foncier et au patrimoine à la mairie d'Arles, avant de s'adresser à Vanessa Eggert, directrice du patrimoine à Saint-Gilles. "On a tout un programme à construire, aussi bien culturel qu'en terme d'animations."

Faire connaître la voie d'Arles

Il y a également eu une réflexion autour de la médiation, comment faire connaître cette voie auprès des habitants et des touristes. "La population a changé, il n'y a plus que 10 à 15 % de pèlerins. C'est devenu un tourisme, il y a beaucoup de marcheurs comme vous et moi, il faut accueillir tout le monde", estime Pascal Mazet, président par interim de l'Agence française des chemins de Compostelle. Sophie Aspord abonde en son sens, en soulignant qu'il faut aussi faire en sorte que "les touristes et les habitants d'Arles puissent avoir connaissance de cet itinéraire parce que je dois l'avouer, nombre d'Arlésiens ne le connaissent pas", souligne-t-elle. L'Agence française du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle essaie ainsi de développer les autres voies que celle du Puy-en-Velay. "Lorsque j'ai fait le chemin du Puy-en-Velay, j'ai croisé des gens qui m'ont dit que cela faisait 5 ou 6 fois qu'ils le faisaient. C'est dommage car il y en a plein des chemins et il y a du surtourisme sur celui-ci", confie Pascal Mazet.

Créer une identité au départ du chemin

Ce dernier estime qu'un travail doit être fait autour du départ de cette voie, à Arles, afin de la valoriser. "L'année dernière, nous avons fait les assises de la voie d'Arles à Sorèze, et nous avons beaucoup parlé d'Arles car c'est le départ. Quand il est bien mis en valeur, tout le reste est bien plus facile, souligne-t-il avant de poursuivre. Au Puy-en-Velay, tous les matins, il y a une messe, les pèlerins partent tous de la cathédrale, ils se retournent, ils peuvent faire une photographie. Il faut créer une identité à Arles aussi, regarder dans le centre-ville ce qui pourrait être mis en avant pour le départ", explique-t-il. Les participants aux assises ont ainsi déambulé dans les rues d'Arles afin de voir comment améliorer le début de l'itinéraire. 

Les assises ont également été l'occasion de réfléchir à la signalétique, car tout un travail doit être effectué entre la municipalité et l'Agence française du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle autour de ce sujet. "Le parcours de la voie d’Arles est un petit peu complexe. On se perd un petit peu le long du Rhône, voire on se perd totalement jusqu’à Saint-Gilles, parce que le circuit est un peu chaotique, les terrains ne sont pas forcément très bien balisés", estime Sophie Aspord. Des personnes de différentes villes étapes qui se situent tout le long de la voie d'Arles ont participé à ces assises.

Louise Gal

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