Ainsi, le point de départ du vernissage n’était ni un musée, ni une galerie mais… un garage automobile. Le concept de ce festival est d’exposer autant dans des lieux patrimoniaux, comme la Chartreuse ou le Fort Saint-André, mais aussi « dans des lieux parfois insolites pour de l’art », explique Eléonore Dadoit-Cousin, organisatrice du festival en partenariat avec la mairie, le Département, le Centre des monuments nationaux et la Chartreuse.

De fait, outre les oeuvres d’Oliver Merrington au garage Euromaster, on retrouve celles de Camille Rebuffel dans un primeur, Les Jardins du Cardinal, celles de Sandrine Ginisty à la Jardinerie contemporaine ou encore celles de Coralie Depietromaria à la Mercerie Emilie, par exemple. Outre les commerçants, « tous les artistes ont joué le jeu », souligne l’organisatrice, aussi pour respecter le thème de cette édition, « déshabillez-vous ».

Et de plus en plus, tant le festival prend de l’ampleur et « se diffuse de plus en plus », souligne la maire Pascale Bories. Toujours avec une idée : « Faire entrer l’art dans la ville, dans notre quotidien, ouvert à tous », rappelle Eléonore Dadoit-Cousin.

Parmi les artistes, citons également Clou. La chanteuse expose ses dessins au restaurant l’Aubergine, là où sont nées les Rencontres. Elle prend la suite de la Grande Sophie, qui avait exposé l’année dernière. « Elle m’en a parlé et a suggéré mon nom », explique Clou en parlant de la Grand Sophie. Séduite par le principe des Rencontres, la chanteuse a décidé d’exposer pour la deuxième fois seulement ses dessins, dans lesquels elle « propose de montrer l’envers du décor de la vie d’artiste. »

Les Rencontres d’Aubergine, c’est jusqu’au 30 avril à Villeneuve. Entrée libre, plus d’informations ici.