La foire de la pomme et de l’oignon du Vigan a une nouvelle fois fait le plein fin octobre, avec près de 30 000 visiteurs. Parmi eux, la présidente de la région Occitanie Carole Delga, venue à la rencontre des agriculteurs et viticulteurs locaux pour parler, entre autres, de l’épineux sujet des retenues d’eau, rendu de plus en plus prégnant avec les sécheresses à répétition de ces dernières années. Car de l’eau, il en faut pour produire ces pommes et oignons qui font rayonner le piémont cévenol bien au-delà de nos frontières.

Plus ancien site nucléaire de France, Marcoule, près de Bagnols, a encore de l’avenir : en octobre, nous vous révélions que le premier petit réacteur modulaire de France devrait y être bâti. Si rien n’est signé, le dossier est bien embarqué. Ne manque plus que l’officialisation : nous évoquions alors la World nuclear exhibition, fin novembre à Paris, comme lieu potentiel de l’annonce officielle, pourquoi pas par Emmanuel Macron lui-même. Il n’en a rien été, mais ces choses-là prennent du temps : Rome ne s’est pas faite en un jour, et le nouveau programme nucléaire français ne le sera pas non plus.

Le déploiement de l’enseigne discount Toujust, lancée en grande pompe en mars dernier à Alès, ne l'a pas non plus été : sept mois à peine après ses débuts et l’annonce de l’ouverture de nombreux magasins, Toujust se retrouve placé en redressement judiciaire début octobre. Son PDG, Fabrice Gerber, s’exprime alors dans nos colonnes, et évoque notamment la venue avortée d’un investisseur pour expliquer les déboires de Toujust. L’opération sauvetage était alors lancée, elle ratera : l’offre de reprise présentée ne convaincra pas le Tribunal de commerce de Créteil, et les cinq magasins de l’enseigne, dont celui d’Alès, baisseront leur rideau fin novembre. Autre crash : celui de cet avion près de l’aéroport de Nîmes-Garons, début octobre. Fort heureusement, les deux occupants ont réussi à s’éjecter et s’en sortent indemnes. Quant à l’avion, il s’est écrasé sur un terrain inoccupé de Saint-Gilles. Plus de peur que de mal aussi au lycée Daudet, à Nîmes, après l’intrusion d’un inconnu le 18 octobre, reparti comme il est venu.

A priori, ce n’était pas Antoine de Maximy, puisque si le célèbre animateur de « J’irai dormir chez vous » était bien de passage dans le Gard, c’était dans les Cévennes et plus précisément dans une ancienne mine. Avec, on lui souhaite, de la pomme et de l’oignon doux au menu.