Le conseil municipal s’est réuni et a fait sa rentrée après un été plutôt calme. Le maire, Jean-Paul Fournier, en a profité pour subir une petite opération et a fait son retour pour présider la session.

C'est lui qui commence : « Après une période de convalescence, je suis heureux de vous retrouver pour ce conseil municipal de rentrée. Je tiens à remercier les agents du CHU de Nîmes dont le dévouement m'a grandement aidé. Mes remerciements vont également à tous ceux qui m'ont apporté leur soutien durant cette période. »

Le maire a également salué la nomination de Michel Barnier au poste de Premier ministre. Et le maire de reprendre pour aborder les sujets plus locaux : « Les Nîmois, comme les visiteurs, ont répondu présent durant la période estivale avec le Festival de Nîmes regroupant 190 000 personnes dans les arènes, l'arrivée d'une étape du Tour de France, le spectacle La Légende des Jardins, les Jeudis de Nîmes, avec en prime l'organisation de deux courses camarguaises, les concerts classiques, et bien sûr, la feria des Vendanges. »

Jean-Paul Fournier s’est satisfait du bilan touristique positif lors de cette saison estivale. Et de la première année de l’inscription de la Maison Carré à l’Unesco avec une hausse de 11 % de sa fréquentation. Il poursuit : « Je condamne fermement l'incendie du poste de police commun dans le quartier de Pissevin en août dernier. C'est un nouvel épisode du combat que nous menons contre les violences et les trafics. Nous devons tenir bon ! La destruction de la galerie Richard Wagner en cours est un acte fort dans la transformation du quartier. »

Il a également évoqué pêle-mêle : la rentrée des 11 900 élèves Nîmois, la bonne tenue du forum des associations, le 80e anniversaire de la Libération de Nîmes et la décision de la cour d'appel de Montpellier concernant la relaxe de Franck Proust. « Je déplore l'action de certains qui, à défaut de remporter le suffrage des Nîmois, utilisent le Parquet pour faire de la politique de caniveau. L'honneur de Franck Proust est enfin lavé. »

Les tarifs de h2

Dans la perspective de l’ouverture du h2 centre des congrès de Nîmes à l’automne 2025 et de son exploitation dans le cadre d’un contrat de concession de service public, la ville de Nîmes a confié, à la société publique locale Culture et Patrimoine (SPL C&P), un contrat de prestations relatives à la préfiguration de l’ouverture du centre des congrès en vue de sa future exploitation.

Conformément aux missions confiées, la SPL C&P a commencé le travail de communication et de prospection de clientèles pour développer les locations d’espaces au sein de h2. Depuis le 1er semestre 2024, et en lien avec les équipes de l’office de tourisme, les actions de promotion engagées commencent à porter leurs fruits. Les demandes d’informations de potentiels clients organisateurs d’événements sont régulières et les premiers cahiers des charges pour l’organisation de congrès et rencontres professionnelles en 2026 arrivent.

Il est donc aujourd’hui nécessaire que la SPL C&P puisse proposer des devis contractuels aux premiers clients, et pour cela de disposer d’une première grille de tarifs validée. Ainsi, une proposition de grille tarifaire a été élaborée en vue d’être soumise au conseil municipal.

Rue Antoine ou Albert Delon ?

Quand même… Ce fut long et assez incompréhensible ! Depuis 1979, la ville de Nîmes a procédé à la réaffirmation de la dénomination de 235 voies dont l’origine était introuvable. Parmi ces dénominations, apparaît la rue Antoine-Delon. Or, la famille Delon a alerté en 2024 que le prénom de leur ancêtre est erroné depuis toujours. Fabrice Delon, arrière-petit-fils d’Albert Delon, sollicite les services de la Ville pour effectuer cette modification en mémoire de son arrière-grand-père, médecin ayant procédé à l’internement de Vincent Van Gogh.

Suite à la demande de la famille, la Ville souhaite corriger cette erreur de dénomination. La rue Antoine-Delon sera dorénavant dénommée rue Albert-Delon, le reste étant inchangé.

Place Abbé Pierre ?

Émis en fin de conseil municipal, un vœu du groupe Nîmes citoyenne à Gauche portait sur la place Abbé-Pierre. Le maire s'est montré en accord avec ce changement de nom, mais la Ville veut prendre le temps et suivre la voie classique dans le cadre du prochain conseil municipal pour "valider une évolution qui devra se faire en lien étroit avec l'environnement de l'espace public."