Après « Imagine », qui a placé Carbonne numéro un sur les plateformes d’écoute musicale (130 millions de vues sur Spotify aujourd’hui) pendant plusieurs semaines l’été dernier, l’artiste s’est lancé dans une tournée qui a commencé à Dijon le 20 mars et finira par deux concerts à la Cigale (Paris). Un tour qui passe évidemment par Paloma, en première partie cette fois, à Nîmes le 4 avril.

Objectif Gard : Pouvez-vous vous présenter ?

Carbonne : Je suis Pierrot Onofrio Carbonne, je viens de Mèze (34). Sur Internet, on peut lire que j’ai 27 ans et j’aime bien le laisser comme ça (rires).

Parlez-nous de vos débuts ? Et de Paloma ?

C’est en 2019 que j’ai commencé à faire quelque chose avec ma musique. J’ai commencé par faire des premières parties de concerts. De Lorenzo ou de Youssoupha, justement, à Paloma un 3 ou 4 avril également. La boucle est bouclée ! Mais cette fois-ci, je reviens en première partie, ce n’est pas la même approche. Quand tu es en première partie, le public n’est pas vraiment venu pour toi alors, tu dois convaincre.

Quel bon vent vous emmène à Paloma au mois d'avril ?

Une tournée. Une tournée qui a commencé à Dijon le 20 mars et finira par deux concerts à la Cigale (Paris). En tour bus avec tous les potos ! Léo Land au piano, un pote du lycée, Rodolphe Babignan à la guitare flamenca, Tosmah aux platines et puis Julien Carbonne, le tonton, mais aussi son premier professeur de batterie. Alien de VSO assurera la première partie du concert jeudi 3 avril 20 h 30 à Paloma de Nîmes. J'adore le son de cette salle, comme celle du Rockstore de Montpellier.

Comment êtes-vous venu à la musique ? Quelles sont les étapes importantes de votre carrière ?

La musique chez moi, c'est une affaire de famille, mais c’est ma mère qui m'a véritablement poussé vers la musique. En 2024, le succès de « Imagine », certifié single de diamant, m’a propulsé sur le devant de la scène. Mais c’est comme un « switch », une autre direction que prend ma carrière. Ensuite, il y a eu l’EP Par nous-mêmes, sorti le 12 juillet 2024, puis la tournée…

Vos mélodies évoquent des parfums de flamenco, ou tsigane, comment qualifiez-vous votre flow ?

Je produis une musique qui mêle les rythmes de toutes les rives de la Méditerranée. C’est la base de mes chansons. Ainsi mon flow s’adapte à ce rythme instinctivement. Il est plus mélodieux que précisément travaillé. La date de Paloma très demandée, dépêchez-vous, il n’y en aura pas pour tout le monde !