Publié il y a 3 h - Mise à jour le 24.02.2025 - Corentin Dimanche - 2 min  - vu 154 fois

SAINT-GENIÈS-DE-MALGOIRÈS Un festival du film taurin record malgré la pluie

François de Luca, fondateur du festival du film taurin de Saint-Génies-de-Malgoirès

François de Luca, fondateur du festival du film taurin de Saint-Génies-de-Malgoirès

- Corentin Dimanche

Pour sa 28ᵉ édition, le festival du film taurin de Saint-Génies-de-Malgoirès a fait "salle pleine" et continue d'attirer les fidèles et passionnés.

Quand on est une institution reconnue, même le climat ne peut rien contre vous. Pour sa 28ᵉ édition, le festival du film taurin de Saint-Geniès-de-Malgoirès a fait "salle pleine" quasi tout au long du week-end. "Si ça a marché, c'est que les gens savent que nous sommes sérieux et que nos films tiennent la route. Nous sommes une région de passionnés, de courses camarguaises et de taureaux, qui recherchent l'adrénaline avant le lancement de la saison taurine", explique François de Luca, fondateur du festival.

"On regardait la météo comme des fous"

Centré autour de la diffusion d'une vingtaine de films sur l'univers taurin et des courses camarguaises, le festival porté par l’union taurine locale propose aussi des courses au plan et abrivados. Mais l'une d'entre elles a été annulée à cause de la pluie. "Toute la semaine, on regardait la météo comme des fous, tous les jours, elle changeait et elle ne nous a pas souri. Mais cela ne nous a pas empêché d'avoir un record d'affluence dès le vendredi soir, et faire salle pleine les samedi et dimanche après-midi avec 1000 personnes, se réjouit François de Luca."

Le festival du film taurin 2025 s'est conclu par un apéritif
Le festival du film taurin 2025 s'est conclu par un apéritif • Corentin Dimanche

Une institution installée, mais en danger

Le foyer communal de Saint-Geniès-de-Malgoirès a ainsi pu profiter de "temps forts avec la famille Raynaud, la Cocarde d’or 2025, Castella, Mistral et des grosses courses camarguaises", ce qui a satisfait l'organisateur de l'évènement. "Ç'aurait pu être clairement moins bien avec ce temps critique. Notre public est d'un certain âge et la pluie complique la conduite, mais les fidèles ont répondu présents, notamment grâce au bouche-à-oreille."

François de Luca, réalisateur de certains films projetés durant le week-end "fouille tout au long de l'année" et est "attentif aux caméramans dans les arènes" pour renouveler sa programmation chaque année : "Je travaille déjà pour celui de l'année prochaine, sans même être certain de pouvoir le tenir, car c'est de plus en plus dur de trouver le budget, surtout que les pouvoirs publics serrent les vis". Reste donc à voir si les 25 000 euros de budget annuels suffiront pour les prochaines éditions.

Corentin Dimanche

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